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Serge Fiorio - 1911-2011.
Serge Fiorio - 1911-2011.
  • Actualités de l'œuvre et biographie du peintre Serge Fiorio par André Lombard et quelques autres rédactrices ou rédacteurs, amis de l'artiste ou passionnés de l'œuvre. Le tout pimenté de tribunes libres ou de billets d'humeur.
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Serge Fiorio - 1911-2011.
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19 décembre 2017

Chronologie des principales étapes d'une vie.

Chronologie de la main de Serge   Cette chronologie des principales étapes de sa vie, Serge en avait établi les dates sur papier dans les tout derniers temps de cette dernière. C'est pourquoi elle comporte erreurs et oublis.

La voici corrigée selon ce qu'il m'en avait révélé oralement quelques années plus tôt.

1911-1914, à Vallorbe en Suisse, où Serge naît ; l'entreprise Fiorio participant là au percement du tunnel du Mont d'Or.

1914-1918, à Turin, près des grands-parents maternels pendant tout le temps que le père restera mobilisé dans l'armée italienne.

1918, Vallorbe.

1919-1920, à Evian, où le père est de nouveau à la tête d'une entreprise de maçonnerie.

1920-1922, la famille Fiorio est à Samoëns, en haute-Savoie, suivant l'entreprise.

De 1922 à 1924, ce seront de courts séjours ici ou là, toujours en haute-Savoie, selon le lieu du travail.

1931, Serge effectue un an de service militaire obligatoire, à Grenoble.

1924-1940, à Taninges, haute-Savoie, où le père exploite - associé cette fois avec son frère Ernest - une carrière à ciel-ouvert à laquelle Serge travaille de 1924 à 1936.

De 36 à 39, celui-ci est installé photographe au village.

En 39, il est mobilisé pour une petite année dans le Génie, à Bourgoin dans l'Isère.

1940-1947, à la ferme du Vallon, dans le Tarn-et-Garonne, où les Fiorio seront paysans et, très tôt, plus que jamais courageux, participeront - mais sans armes - à la Résistance. Serge n'y rejoindra son frère qu'en 1941; jusque-là il est encore à Taninges où il s'occupe de la petite ferme qu'a hérité son beau-frère Achille Méruz, mécanicien auto dans ce village.

L'hiver 46-47, Serge le passe en compagnie de son amie Simone Jouglas dans un cabanon (prêté par son ami Paul Geniet) à l'entrée du village du Paradou dans les Alpilles.

1947-2011, à Montjustin où les Fiorio font feu de tout bois (cultures, élévage, basse-cour, maçonnerie) jusqu'à ce que le succès de la peinture de Serge les sorte peu à peu, mais définitivement, de « la sécheresse financière ».

Il est à  noter que c'est le 12 mai 1946 que Serge arrive pour la première fois à Montjustin : « Le ciel était de cristal et les cerises bien mûres ! »
Du 12 mai 46 au 1er novembre 47, il loge chez Lucien Jacques. Il habite ensuite la Maison rose (aujourd'hui maison Tomatis), un ancien rendez-vous de chasse. Cela avant d'occuper avec toute sa famille le vieux presbytère désaffecté.
Aldo et Jeanine y arrivent au printemps 48 avec le déménagement (depuis Taninges) à bord de Tagadère, les amandiers en fleur les accueillent !

Tableau Annie Dressay

Montjustin par Annie Dressay, huile sur toile, 61x46 cm, 2017.

La famille Fiorio aura beaucoup bougé : 14 déménagements à son actif ! Ce n'est qu'une fois amarrés à Montjustin que les Fiorio pourront enfin être vraiment chez eux, y créant par leurs innombrables amitiés et relations un véritable foyer d'échanges et de rencontres. Riches heures que celles-là !

*

Montjustin. Quelques précisions chronologiques et autres.
Montjustin à la belle époque
Chronologie des principales étapes d'une vie.

Page manuscrite de Serge sur la genèse de La Carde de 1960.
De style télégraphique. 19 juin 1941.
Une grande lettre-témoignage du 10 novembre 1940.
Une lettre de 44.
Une lettre du 28 avril 1941.
Un court message du 24 septembre 1944.
Une double carte postale. 
Quelques pensées, déclarations et réflexions du peintre.
Quelques citations.
Giono en japonais, de Satoru Yamamoto.
Lucienne Desnoues de nouveau.
Lucienne Desnoues. Quelques citations.

*

Traduzione a cura di Agostino  :

 

 

   Questa cronologia delle tappe principali della sua vita, Serge le aveva scritte sulla carta nei suoi ultimissimi giorni ed in ciò è da ritenersi uno dei motivi del ricorrere di alcuni errori e dimenticanze.
Ne apporto una correzione partendo da quanto egli me ne aveva comunicato a voce alcuni anni prima.

 

1911-1914: a Vallorbe, in Svizzera, dove nasce Serge e dove l’impresa Fiorio era impegnata al traforo del tunnel del Mont d’Or.

 

1914-1918: a Torino, presso i nonni materni per tutto il periodo in cui il padre resterà sotto le armi in Italia.

 

1918-1920: a Evian, dove il padre si trova di nuovo a dirigere un’impresa edilizia.

 

1920-1922: la famiglia Fiorio è a Samoëns, in alta Savoia, al seguito degli impegni aziendali.

 

1922-1924: vedranno diversi spostamenti, sempre in alta Savoia secondo gli impegni lavorativi dell’impresa.

 

1931: a Grenoble, dove Serge effettua la ferma militare obbligatoria.

 

1924-1940: a Taninges, alta Savoia, dove il padre– questa volta insieme al fratello Ernest - gestisce una cava nella quale Serge si trova a lavorare dal 1924 al 1936.

 

1936-1939: Serge esercita il mestiere di fotografo nel paese.

 

1939: mobilitato percirca un anno a Bourgoin, nell’Isère, nel corpo del Genio.

 

1940-1947: alla fattoria del Vallon, nel Tarn-et-Garonne, dove i Fiorio svolgeranno lavori agricoli e, molto presto, parteciperanno coraggiosamente alla Resistenza, pur non facendo uso di armi. Serge vi raggiungerà il fratello solo nel 1941; fino a quel momento si trova ancora a Taninges dove si occupa della piccola masseria ereditata da Achille Méruz, suo cognato e meccanico di auto nel piccolo borgo.

 

Inverno 1946-1947: Serge lo passa in compagnia dell’amica Simone Jouglas in una casetta, prestatagli dall’amico Paul Geniet, all’entrata del villaggio di Paradou nelle Alpilles.

 

1947-2011: a Montjustin, dove i Fiorio si trovano a fare di tutto (coltivi, allevamento, animali da cortile, muratoria) fino a quando i successi ottenuti da Serge con la pittura li porteranno a poco a poco, ma in via definitiva, ad uscire dalle « ristrettezze finanziarie ».

 

Si tenga a mente che è il 12 maggio 1946 quando Serge arriva per la prima volta a Montjustin : « Il cielo era limpido e le ciliegie belle mature! » 
Dal 12 maggio 1946 all’1 novembre 1947, alloggia da Lucien Jacques. Successivamente alla Maison rose (oggi casa Tomatis), un vecchio capanno di caccia. Poi la famiglia andò ad occupare la vecchia canonica dismessa.
Aldo e Jeanine vi giunsero nella primavera del 1948 (traslocando da Taninges) a bordo della Tagadère, accolti dai mandorli in fiore!

 

Quanti spostamenti si trovarono ad effettuare i Fiorio: ben 14 traslochi all’attivo! Solo quando approdarono a Montjustin i Fiorio poterono infine sentirsi veramente a casa loro, costruendo con le numerose amicizie e relazioni un autentico luogo di scambio e di incontro. Furono momenti fruttuosi quelli!

 

 

 

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