Association des Amis de Lucien Jacques.

23 novembre 2016

Continuant - avec rigueur, constance et passion - recensement et publications d'œuvres ou de documents, l'Association des Amis de Lucien Jacques vient, mine de rien, de publier son bulletin n° 13 et - rien que ça ! - l'Intégrale de l'œuvre poétique. Les passionnés sont bien entendu toujours les plus efficaces. C'est pour cela qu'il est très dommage qu'il y en ait si peu aux postes-clés officiels. Heureusement - soyons-en conscients - que les associations suppléent à ces nombreuses et regrettables indigences qui, néanmoins, coûtent fort cher aux artistes et, en fait, à tout le monde.

Ce tout récent bulletin contient la réédition de La Marche militaire qui est le récit de souvenirs du service militaire et qui commence ainsi :

Récit auquel font suite des lettres- toutes datées d'entre les deux guerres - de Lucien Jacques à Jean-Richard Bloch, à Jean Ghéhenno et à Marcel Martinet.

Un très riche numéro donc. Mais, par contre, plus le temps passe, pour vivre et non survivre, les associations ont de plus en plus besoin, plus que jamais, d'adhérents. Aussi, si vous êtes curieux des grandes figures de l'art ayant vécu et créé par ici, en Haute-Provence, sachez bien que Lucien Jacques en est une, de taille, d'envergure, majeure. Il n'a pas seulement été le génial découvreur de Giono, loin de là ! Son œuvre est multiple, protéiforme : dessins, aquarelles, gravures, prose et surtout poésie sont ses atouts majeurs.

Aujourd'hui, pour continuer sa route en ce monde, y augmenter encore son rayonnement et contrer ainsi, par la même occasion, la déliquescence et la médiocrité devenues désormais ambiantes dans les milieux artistiques soi-disant d'avant-garde - qui ne pratiquent rien d'autre, en vérité, que du terrorisme culturel au service plus ou moins proche de la haute finance - Lucien Jacques a besoin de vous. Je me le dis souvent : des artistes comme celui-là, il n'y en a pas treize à la douzaine. Cela, déjà de son temps ; et combien la constatation de cet état de fait est, hélas, encore plus vraie et plus criante encore de nos jours !