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Serge Fiorio - 1911-2011.
Serge Fiorio - 1911-2011.
  • Actualités de l'œuvre et biographie du peintre Serge Fiorio par André Lombard et quelques autres rédactrices ou rédacteurs, amis de l'artiste ou passionnés de l'œuvre. Le tout pimenté de tribunes libres ou de billets d'humeur.
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18 septembre 2018

Montjustin : dans l'Histoire du village.

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Commentaires
R
C'est étonnant et cohérent de rapprocher l'histoire de Montjustin et celle d'Oradour sur glane. J'imagine que dans cinq siècles un historien inspiré comprimera en dix lignes le récit d'Oradour tel un détail de l'Histoire. Sans compassion !<br /> <br /> R. Duc
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I
Mon cher Dédé, j'ai sans doute fait trop long ... mais je n'ai malgré tout pas utilisé le dernier mot que tu cites. Je ne connais ce citoyen vraisemblablement guère mieux que toi, je disais simplement, et je pense toujours, que dans ce court texte (puisque c'est de cela que l'on débat ici) j'étais, et je demeure, choqué par ce qui m'apparaît pour le moins comme "un manque d'empathie" pour les victimes ... et un manque de condamnation pour leurs bourreaux. Car il me semble que cela aurait pu (dû ?) venir tout naturellement sous sa plume.<br /> <br /> <br /> <br /> Ceci dit, à tout à l'heure ! Et avec plaisir. (J'aurais peut-être quelques minutes de retard) <br /> <br /> Gérard
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S
Certains événements historiques se passent de commentaires : tellement affreux qu'ils parlent d'eux-mêmes. Personnellement, voir les rues désertes d'Oradour me glace le sang.<br /> <br /> Quant à l'abbé Féraud, il faudrait le connaître (ce n'est pas mon cas) en dehors de cet mince page qui ne suffit pas, loin de là, pour en faire un salaud.
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I
Zoé Oldenbourg ne lève pas les bras au ciel , mais elle dit !<br /> <br /> <br /> <br /> " Mon Dieu, pour tous les brûlés de ce monde, pitié. Mon Dieu, pour tous ceux qui ont aimé autre chose que le monde, pour tous ceux qui ont aimé. Pour tous ceux qui avaient quelque chose de vrai à aimer.<br /> <br /> Car ils furent un sur mille, et il n'y en eut pas plus de dix mille dans tout le pays, en cent ans.<br /> <br /> Et parmi ceux qui les regardaient brûler, personne n'osait dire : "On les a condamnés à tort."<br /> <br /> <br /> <br /> Zoé Oldenbourg - " Les Brûlés " (à propos du massacre des Cathares)
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I
« Les historiens sont avant tout des scientifiques»; Admettons (cet abbé Féraud étant d'ailleurs le promoteur de la Société dite scientifique et littéraire). Je m'en remets donc au point de vue de Rabelais à ce sujet : « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme» (Pantagruel - 1532). <br /> <br /> Effectivement son texte «n'en dit pas plus» et c'est ce même «pas grand chose» qui me choque profondément dans ce récit de massacre ... qui se clôt donc sur un "bon mot".<br /> <br /> Parce que ce qui est raconté si "scientifiquement" ici est-il si différent du, par exemple (il y en aurait malheureusement bien d'autres d'exemples) de la tuerie d' Oradour-sur-Glane ? ! <br /> <br /> N'en serait-on pas choqué si un historien contemporain décrivait si laconiquement (il ne s'agit pas de lever les bras au ciel) ce dernier acte de barbarie ?! <br /> <br /> Moi je le suis mêmement en ce qui concerne Montjustin (apparemment très peuplé à l'époque, et qui ne s'en est peut-être jamais remis ...) <br /> <br /> Certes l'abbé Féraud n'est pas considéré comme un "historien contemporain" puisqu'il a vécu ici-bas de 1810 à 1897. <br /> <br /> Trois siècles après Rabelais cependant ...
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S
Les historiens sont avant tout des scientifiques. Zoé Oldenbourg elle-même écrivant sur le Moyen-âge et les Croisades ne lève pas les bras au ciel. Elle écrit et RACONTE. Ce qui n'en fait certainement pas, par ailleurs, une insensible.<br /> <br /> L'abbé Féraud j'en sais sais rien, mais son texte ne dit pas plus que ce qui est écrit : au fond pas grand chose. Je trouvais simplement que dans ton commentaire tu lui fais dire beaucoup plus, et des choses qu'il n'a pas écrites.
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I
Pour la mienne je ne décèle dans ce rapide "évènementiel" pas la moindre empathie pour les victimes habituelles de la barbarie militaire. Pas le moindre mot de compassion. Il me semble que s'il l'avait ressenti, ce mot lui serait venu tout naturellement. Ou tout Spirituellement dans son cas. Mais je le reconnais bien volontiers, en matière de compassion je suis sans doute bien moins qualifié qu'un abbé ...
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S
Pour ma part je ne décèle pas dans ce texte ce que pense l'auteur lui-même de ce tragique événement.<br /> <br /> Il rapporte, certes, l'imbécile dicton défaitiste qui est resté, mais sans plus.
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I
Ainsi donc, à en croire ce bon (c'est une formule) abbé Féraud, de la réputée paroisse des Sièyes, c'est parce que la gent villageoise craignit indûment d'être mise à contribution qu'elle fut conséquemment " passée par les armes". Et que "trente furent pendus pour inspirer une terreur" supplémentaire aux (très) éventuels survivants ... au cas où la destruction du village, y compris donc de la majeure partie de sa population, n'aurait pas induit un effroi suffisant ! Jolie façon de conter l'Histoire. Le sabre et le goupillon. Car quoi, il n'est pas bon d'irriter "les puissants", faut pas venir se plaindre ensuite ! Quitte à être zigouillé, mieux vaut donc (sage conseil) "se rendre" préventivement, ça évitera au moins au maître des armées d'être " irrité". Cela est ma foi (...enfin, la sienne) une pensée fort charitable. Amen. <br /> <br /> <br /> <br /> [ Heureusement que de tels mœurs n'ont plus cours de nos jours. <br /> <br /> En tout cas dans les environs de la paroisse des Sièyes.<br /> <br /> Enfin, j'espère.<br /> <br /> Même si je n'en suis pas tout à fait sûr ... ]
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