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Serge Fiorio - 1911-2011.
Serge Fiorio - 1911-2011.
  • Actualités de l'œuvre et biographie du peintre Serge Fiorio par André Lombard et quelques autres rédactrices ou rédacteurs, amis de l'artiste ou passionnés de l'œuvre. Le tout pimenté de tribunes libres ou de billets d'humeur.
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Serge Fiorio - 1911-2011.
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11 février 2021

Une fois la toile...

   Une fois la toile vierge debout en face de lui sur le chevalet, Serge se mettait le plus souvent à dessiner une stricte mise en place du sujet, mais en poussant parfois aussi très loin.
Selon son bon plaisir, certes, mais également selon le sujet. Ainsi, en effet, pour aboutir sans encombre, les carnavals, par exemple, ou encore les marchés, exigeaient de lui ce travail préparatoire qui m'a toujours paru être une sorte de radiographie fort instructive du tableau à venir. Après quoi, ne lui restait plus qu'à le peindre, ce qu'il faisait alors sans grands repentirs. 
Le paysage lui laissant d'entrée, puis en cours de route, et  jusqu'au bout, beaucoup plus de liberté de mouvement, il lui arrivait de se mettre à peindre directement.
Dans tous les cas, ce qui lui était le plus cher et auquel il prenait toujours grand soin était d'installer, dès l'abord, ce qu'il aimait appeler « les lignes à haute et moyenne tension » qui, chez lui, charpentent toute composition.
Et alors, me direz-vous, la spontanéité dans tout ça  ?
Elle lui était très particulière, s'agissant d'un équilibrage de forces, de la trouvaille d'une attitude, d'un heureux accord de couleur, à chaque fois venu d'on ne sait d'où, involontaires. Jusqu'au sujet d'un tableau qui, tel jour, s'impose ou provoque l'imagination.
*
Traduzione a cura di Agostino Forte :

Toile

   Posta l’intonsa tela di fronte a lui sul cavalletto, Serge procedeva, il più delle volte, a disegnare una prima essenziale rappresentazione del soggetto, pur non lesinando talvolta di spingersi oltre. Secondo il suo diletto, certo, ma sempre in concordanza coll’argomento. Così, per esempio, per ovviare a intralci compositivi, soggetti quali i carnevali o i mercati erano da lui sottoposti a quel lavoro preparatorio, lasciandomi sempre l’impressione di essere una sorta di radiografia particolarmente indicativa di quello che sarebbe poi stato il conseguente quadro. Approntati i sopraddetti preliminari non restava altro che dipingere, cosa alla quale procedeva senza significativi cambiamenti.
Per quanto riguarda il paesaggio - sin dall’inizio, in corso d’opera e fino alla fine -, sentiva una maggiore libertà d’azione che gli dava modo di passare direttamente alla pittura.
In tutti i casi, ciò che per lui era particolarmente importante e a cui dedicava sempre gran cura era l’approntare, in fase iniziale, quelle che era solito definire « le linee di alta e media tensione » che, ai suoi occhi, strutturavano tutta la composizione.
Mi direte: ma allora, dov’è la spontaneità in tutto questo?
Beh!, essa gli era intrinseca: trattandosi di un bilanciamento di forze, della scoperta di un attitudine, di un armonico accordo di colori, giunti ogni volta da chissà dove, involontari. Finanche il soggetto di un quadro che, un bel giorno, si è imposto o ne ha stimolato l’immaginazione.
 
 
 
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