Serge continue de peindre !
Neige fondante, hst, 41x33 cm, années 90. En le cas précis, Domenico Scarlatti n'est pas bien loin !
Dans les années 90, l'arrivée tout en douceur dans son œuvre de la première neige fondante a aussitôt été fort inspirante pour Serge, « grand disciple du paysage » selon le poète Jean Mogin.
Pensez un peu : arriver à faire jouer, dialoguer, confronter ou bien opposer le blanc – qui est silence en peinture – en ses diverses qualités et nuances avec la plupart des autres couleurs, quel épatant défi pour le peintre-musicien devant de telles possibles symphonies concertantes à soutenir absolument de compositions adéquates !
De son côté, fort enthousiaste, François Mangin-Sintès, lui, en dit ceci : « Un joyau parmi tous les trésors que Serge nous a légués. Serge y est au firmament de sa maîtrise de la géométrie dans l'espace et des nuances colorées. Voilà un tableau qu'on aimerait tenir dans ses bras !
À regarder ce paysage à la neige fondante, on est attiré comme par un aimant, le silence s'impose.
Est-ce une prière ? Mais à qui s'adresser ? Serge lui-même l'ignorait et la question le dépassait, comme nous tous. Il faudrait pour cela avoir une grande ferveur, être un peu mystique ou carrément un saint. Ce qu'il devient quand il peint !
Dans ce tableau, la force tellurique qui nous emporte et nous entraîne vers le haut, ne serait-elle pas la voix céleste des forces de l'esprit ? Ce sentiment d'extase, rare dans la peinture contemporaine, rejoint les œuvres des grands artistes du passé, peintres et musiciens, que Serge admirait et qui nourrissaient son imaginaire au quotidien.
Encore un tableau que je découvre, Serge continue de peindre ! »
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