Trois petites curiosités
Serge n'a pas toujours peint que des œuvres sur toile de lin, sur isorel ou sur panneau de bois.
Il lui est aussi plus modestement arrivé, mais toujours autant volontiers, de décorer diverses choses, dont deux couvercles de clavecin - mais là il s'agissait cependant bien plus que de décoration -, trois étuis de violon et, comme on peut le voir ci-dessous, des petites boîtes ou autres objets familiers dans une maison - parfois sur commandes. D'autres cas de figure pouvaient être la source ou le prétexte à telle ou telle réalisation : soit que la personne ne pouvait pas s'offrir un tableau, soit que Serge voulait faire plaisir, pour Noël par exemple. Il y prenait de toute façon sans faute grand plaisir à faire plaisir.
Ainsi, quelques (aujourd'hui "anciennes") jeunes filles tiennent encore leurs plus précieux bijoux à l'abri en ces bijoux de boîtes, en souvenir d'une visite de ou à Serge, d'un anniversaire, aussi bien d'un tout autre, petit ou grand, événement ayant été marqué de ce genre de sceau original à la peinture à l'huile.
Le cabanon au milieu des lavandes est dû, lui, l'on s'en doute, aux pinceaux d'Aimée Castain qui réagissait spontanément de la même façon généreuse, et même bien quelque part affectueuse - puisque de grand cœur - devant de telles demandes.
Espérons que des pièces de ce genre puissent un jour trouver place dans les vitrines d'une future Maison Fiorio car, certes petites par la taille, elles n'en restent pas moins, quand même, de grands et forts beaux témoignages sur la qualité des rapports que Serge, en grand seigneur amical, entretenait habituellement avec ses gens.
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TRADUZIONE a cura di Agostini Forte :
Serge ha sempre dipinto su tela di lino, isorel o pannelli di legno.
Ma gli è anche più modestamente successo, con altrettanto diletto, di decorare diverse cose, tra cui due coperchi di clavicembalo
– ma in quel caso si trattò di ben più che semplice decorazione – tre custodie di violino e, come è dato di
vedere qui sotto, delle scatolette o altri oggetti di carattere domestico su specifica richiesta. Altri casi potevano essere origine o pretesto a questa o quella realizzazione: o perché la persona non fosse in condizione di permettersi un quadro, oppure Serge intendesse realizzare un presente, per Natale ad esempio. Ad ogni modo si concedeva senz’altro un gran piacere a far felice.
È così che qualche ragazza, oggi “anzianotta”, conserva ancora i suoi gioielli più cari in coteste scatoline, a ricordo di una visita fatta a Serge o da lui ricevuta, di un compleanno, o di tutt’altro avvenimento, piccolo o grande che fosse, rimarcato da un tale segno originale di pittura a olio.
Il caseggiato che, qui sopra, spicca tra le lavande è opera del pennello di Aimé Castain che aveva la stessa generosa spontanea predisposizione, e invero anche affettuosa – causa del suo buon animo – davanti a tali richieste.
Nutriamo il desiderio che alcuni di questi oggetti, alcuni di piccola dimensione, possano un giorno trovare posto nelle vetrine di una futura Maison Fiorio poiché continuino alfine ad essere appassionata e genuina testimonianza della qualità dei rapporti che Serge, con amichevole tocco da gran signore, intratteneva abitualmente con la sua gente.