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Serge Fiorio - 1911-2011.
Serge Fiorio - 1911-2011.
  • Actualités de l'œuvre et biographie du peintre Serge Fiorio par André Lombard et quelques autres rédactrices ou rédacteurs, amis de l'artiste ou passionnés de l'œuvre. Le tout pimenté de tribunes libres ou de billets d'humeur.
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Serge Fiorio - 1911-2011.
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20 septembre 2014

Bienvenue aux sports d'hiver !

   Mais non ! je blague, nous ne sommes pas à Courchevel, ni à Mégève ! Pas même au Taninges de la jeunesse de Serge ! Nous voilà à la porte d'un pays magique dont le premier plan est le seuil engageant, immaculé, pur au possible !

Il s'agit bien ici d'une Neige de la meilleure veine ! elle fait partie de l'espèce de celles dont le regard — et bien plus que le regard ! — ne se lasse pas parce que ces Neiges-là, tout particulièrement, s'adressent directement à l'âme, s'entretiennent à tu et à toi avec elle — lui parlent de son parcours, de son devenir, de son histoire, dont elles sont — plus qu'un simple reflet en filigrane — une sorte de chronique à venir, rendue discrètement en miroir par la profonde sensibilité du peintre, sous un ciel déjà pur « comme jamais ! »

Neige Benoist

 Photo Jean Benoist.

Tranchant, l'hiver est la saison exacte de l'âme, de son feu. Le feu d'une lame.

La toile est toute entière empreinte — comme nimbée — d'un haut et profond silence présidant à la scène représentée dans un paysage ascensionnel où, tel Icare, développer des ambitions surhumaines serait une erreur fatale. Heureusement, il n'en est rien nous dit le peintre : c'est « un pas devant l'autre » que, sous son pinceau — sage enseignement à demi-mot — l'homme accomplit équitablement cette montée en force et en puissance, remporte cette épreuve intérieure salutaire, fortifiante, dont la toute dernière étape terrestre semble bien être l'arrivée au village perché aux maisons rassemblées autour de la haute borne verticale de son clocher blanc à toit carré, à l'italienne, comme autour d'un berger : chemin intérieur parcouru à découvert, à ciel ouvert !

La vie de chacun en est le lieu particulier et le cadre exact.

Toute une philosophie, un art de vivre plutôt, est là, présent, offert ! Aussi, que ceux qui ont des oreilles entendent le peintre ! C'est peut-être — qui sait ? — en tirant au mieux partie de ce qui nous arrive de toutes parts que nous transmuterons le plus sûrement nos diverses énergies en or potable.

Il semble en être ainsi, pour Serge lui-même, de tous les brins de paille récoltés sur la charrette de son attelage peint, déjà au large, au centre de la toile !

Il est vrai que la peinture est un monde inépuisable, capable même, au lieu de s'y intégrer, d'aller nous faire changer, au besoin, de regard sur le nôtre !  Cela, en premier lieu pour le peintre lui-même, bien évidemment ; n'est-il pas le premier de nous tous à ne jamais se défendre, d'aucune façon, d'obéir à la règle ?

 

Une annonce de l'Association des Amis de Lucien Jacques :

Mardi 23 à 18 h à la Terrasse des Marronniers à Gréoux-les-bains, causerie et lectures. Lucien Jacques (Carnets de moleskine) Giono (Ecrits pacifistes) et Céline (Voyage...).

Mardi 30 à 18 h 45 à la Terrasse des Marronniers, nous recevrons Marc Dumas, écrivain-poète en langues française et provençale. A ne pas manquer. Cordialement à tous. Jacky

 

Une annonce d'Alain Paire et ensuite la traduction de notre ami Agostino.

Bonsoir,

sur ce lien, mise en ligne d'un film de huit minutes André Breton / Villa Air Bel
sur cet autre lien, le récapitulatif des films mis en ligne par Mativi-Marseille
 Antonin Artaud, Walter Benjamin, Germain Nouveau, Simone Weil.
.... Sur site, trois récentes mises en ligne :
La Pietà de Pourrières, sur ce lien
+ 1966, le Couvent des Minimes, Jean de Gaspary, sur ce lien
+ Aix-en-Provence,  Le Pavillon Joseph Sec, interprété par Michel Vovelle et Pierre Donaint, sur ce lien

 http://www.galerie-alain-paire.com"

 

 

Traduction de notre ami Agostino Forte :

   No, non siamo  a Courchevel, neanche a Mégève ! Siamo alla porta del paese magico la cui soglia invitante, immacolata, purissima appare in primo piano.

Ecco una Neve di prim’ordine, di quel particolare genere al cui cospetto lo sguardo (e non solo lo sguardo!) non è mai sazio perché quelle sono Nevi  molto particolari, si indirizzano direttamente all’anima, conversano intimamente con lei sul suo percorso, sul suo divenire, sulla sua storia, di cui esse sono implicitamente una sorta di riflesso ritornato discretamente specchiato dalla profonda sensibilità del pittore.

E se potessi tracciare l’inverno - stagione polare dell’anima - con lingua di fuoco allora direi: il bagliore di una lama.

La tela è interamente pervasa da un sommo e profondo silenzio che presiede alla scena rappresentata in un paesaggio ascensionale dove, come Icaro, sviluppare delle ambizioni sovrumane sarebbe un errore fatale. Per fortuna niente di tutto ciò ci dice il pittore : sotto il suo pennello, « un passo dopo l'altro » - cammino interiore percorso allo scoperto, a cielo aperto - l’uomo compie adeguatamente l’ascesa con fermezza e decisione, vince questa sfida salutare e fortificante di cui l’ultima tappa terrestre sembra essere l’arrivo all’accoccolato villaggio dalle case strette intorno all’alto segnale verticale del suo bianco campanile (quasi cingessero un pastore) col tetto quadrato all’italiana.

Tutto un insegnamento viene qui accennato, reso disponibile, offerto. Quindi, chi ha orecchie per intendere intenda ! È forse facendo tesoro di quel che ci succede intorno che trasmuteremo molto probabilmente le nostre diverse energie in oro potabile. Chissà !

Al pari di Serge, così sembra esserne di tutte le pagliuzze ammonticchiate  sulla carretta dipinta al centro della tela, oramai al largo.

 

 

 

 

 

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