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Serge Fiorio - 1911-2011.
Serge Fiorio - 1911-2011.
  • Actualités de l'œuvre et biographie du peintre Serge Fiorio par André Lombard et quelques autres rédactrices ou rédacteurs, amis de l'artiste ou passionnés de l'œuvre. Le tout pimenté de tribunes libres ou de billets d'humeur.
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Serge Fiorio - 1911-2011.
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24 juin 2014

Petits marchés de producteurs en vente directe !

   Les Petit marché ont toujours été peints en écho fidèle de ceux auxquels Serge allait vendre en tout et pour tout trois poulets, deux douzaines d'œufs et trois kilos d'escargots — ou bien les troquer contre d'autres marchandises. C'était l'époque où l'on n'y trouvait pas de revendeurs, mais uniquement des produits directement mis à la vente — pour cela de bonne qualité et toujours en petite quantité — par leur producteur.

Serge les composait — ce qu'ils étaient aussi — sous forme de petites mises en scène théâtrales variant, bien que proches, d'un village à l'autre selon l'inspiration du moment, la saison (certains sont peints sur fond de paysage de neige) et la composition. En général, n'y étaient représentés que les marchands, comme si eux seuls comptaient au yeux du peintre qui ne peignait la foule des clients, des chalands, des baguenaudeurs et des ménagères, que dans les marchés avec marchands forains de toutes sortes et alors non plus seulement paysans.

Petit marché I

Petit marché IIPhoto Demoy.

A la première exposition posthume qui eut lieu aux Amis des Arts de Reillanne, une personne me fit part de sa reflexion à propos d'un commentaire que fit un jour Serge devant l'un de ces Petit marché justement, qu'elle venait de lui acheter :

«Trois oignons... un maigre poulet... une tresse d'ail  ! ».

« Il s'arrêta là ! » constata mon interlocuteur.

Et lui, de poursuivre en commentant alors à son tour : « Ça c’est le genre de commentaire d’un peintre sur son œuvre qu’on n’entend pas sur France-Culture ! »

Et en bon provençal, il se mit à rigoler gentiment en me poussant du coude.

Ces petits marchés renaissent aujourd'hui, ici et là, sont comme des bastions de résitance à l'indifférence et à l'uniformisation qui, consensuelles, ne dérangent donc généralement pas beaucoup les esprits communément anesthésiés dans notre moderne tour de Babel. 

Serge disait lui-même, dans le même sens, que les marchés étaient à ses yeux la dernière forme d'authentique fête populaire face aux fêtes foraines à l'américaine sans poésie aucune qui, évidemment, le désolaient, plus qu'elles ne pouvaient l'amuser, encore moins l'enchanter ou le faire rire.

 

Traduzione a cura di Agostino  Forte :

   I mercatini sono stati sempre dipinti in maniera fedele a quelli dove Serge si recava a vendere qualche pollo insieme ad un paio di dozzine di uova e tre chili di lumache, oppure barattarli con altre mercanzie. Erano i tempi in cui non si trovavano rivenditori ma solo prodotti messi direttamente in vendita dal produttore, di buona qualità e in modesta quantità.

Serge li componeva sotto forma di piccole messe in scena teatrali – ciò che poi erano – variando, seppur vicini, da un villaggio all’altro secondo l’ispirazione del momento, della stagione (alcuni sono dipinti su uno sfondo di paesaggio innevato) e della composizione. Di massima non vi erano rappresentati che i commercianti, come se essi solo contassero agli occhi del pittore che dipingeva la folla dei clienti occasionali o fissi, bighelloni e massaie solo nei mercati di piazza di ogni tipo e quindi non più solamente quelli paesani.

       Marché 1                                                                    Marché 3

Pieter Aertsen, Scene di mercato

Alla prima esposizione postuma, tenutasi presso gli Amis des Arts di Reillanne, una persona mi fece partecipe di una sua riflessione a proposito del commento che un giorno Serge fece davanti proprio ad uno di questi Mercatini che questa gli aveva acquistato:

«Tre cipolle ... un pollo scarno ... una treccia d’aglio  ! ».

« E si fermò lì ! » ebbe a constatare il mio interlocutore.

Chiosando a sua volta, proseguì: « È il genere di commento di un pittore sulla sua opera che non si ha modo di sentire su France-Culture ! » E dandomi di gomito si mise amabilmente a scherzare in buon provenzale.

Questi mercatini ritornano oggi in auge qui e là, come bastioni di resistenza all’indifferenza e all’uniformizzazione che, consensuali, in maniera generalizzata non infastidiscono quindi più di tanto gli spiriti comunemente anestetizzati nella nostra torre di Babele moderna.

Parimenti, lo stesso Serge diceva che ai suoi occhi i mercati erano l’ultima forma di autentica festa popolare rispetto ai lunapark senza nessuna poesia; evidentemente lo rattristavano più che divertirlo, senza capacità di incantarlo o farlo ridere.

 

 

Bonjour, voici un lien à propos de deux pétitions : 
 
Merci de faire circuler.

Alain Paire

Les Balcons d'Entremont, BT D2
30 avenue Alfred Capus
13090 Aix-en-Provence
tél 04.42.21.33.17
 

 

 

 

 

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