Il caballo di madera, 1928, Manuel Alvarez Bravo.

   Cette photo très poétique de Manuel Alvarez Bravo haussant le familier jusqu'à son propre mystère aurait pu être prise chez les Fiorio. La chaise de bistrot et le cheval de bois y parlent la même langue populaire que celle que l'on entendait chez eux à Montjustin autrefois.

Comments

[fahrenheit04]

Oui, et le chantre du " Réalisme Magique " qui vient de nous quitter avait écrit:



« Les choses ont une vie bien à elles, clamait le gitan, avec un accent guttural; il faut réveiller leur âme, toute la question est là.»

Cent ans de solitude.

G.G. Marquez



Gérard A.

[Gérard A.]

Restons donc entre Mexicains ...



"Préstame tu caballito de palo

para ir al otro lado de este lado"



"Prête-moi donc ton petit cheval de bois

pour m'en aller sur l'autre rive de cette rive"



Octavio Paz



...



Magnifique photographe que ce Manuel Alvarez Bravo (il faut voir aussi, entre autres, ses clichés de Frida Kahlo !) lequel exposa un jour au Palais des Beaux-Arts de Mexico en compagnie de ... Henri-Cartier Bresson ... le montjustinien, voisin et ami (et photographe) de Serge Fiorio.



Mais non, le monde n'est pas petit (contrairement à ce que d'aucuns à courte vue prétendent) c'est "simplement" qu'avec un cheval de bois on voyage vite ... et loin !



" AL OLTRO LADO DE ESTE LADO !"



(une autre écriture du "Pays derrière l'air"...)