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Serge Fiorio - 1911-2011.
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  • Actualités de l'œuvre et biographie du peintre Serge Fiorio par André Lombard et quelques autres rédactrices ou rédacteurs, amis de l'artiste ou passionnés de l'œuvre. Le tout pimenté de tribunes libres ou de billets d'humeur.
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25 décembre 2015

Décès de Jean-Marie Pelt.

De la part de notre ami Philippe Courbon :
Chers Amis et Correspondants,
Notre ami Jean-Marie Pelt, certains le savent déjà, est parti sur “l’autre Rive”, hier 23 décembre.
Tout s’est “joué” en vingt-quatre heures, aussi soudainement que chaque fois l’imprévisible surgit dans nos vies et vient nous surprendre.
 
Ses funérailles auront lieu dans son village natal de RODEMACK mardi 29 décembre à 10 h.
 
Il nous reste à poursuivre la route,
à continuer ses combats,
à témoigner des valeurs d’humanisme et de fraternité,
et à Célébrer la Vie.
 
Je suis, vous vous en doutez, profondément bouleversé.
 
Bien à vous
Philippe COURBON
 
 
J'étais des très nombreux - 1.500 personnes - qui étions allé l'écouter "à l'air libre" sous les étoiles, cet été sur le plateau d'Aurifeuille à St-Michel l'Observatoire. Le trio Pelt-Rabhi-Courbon avait fait merveille ce soir-là, faisant lever l'espoir pour un monde meilleur et... possible !
Paroles de sage, sages paroles que celles entendues de la bouche de cet homme à la fois grand, éminent, scientifique tout autant qu' homme de foi. André Lombard.
 
 
Le biologiste Jean-Marie Pelt est mort

LE MONDE | 23.12.2015 à 15h04 • Mis à jour le 24.12.2015 à 12h14 | Par 

Jean-Marie Pelt, pharmacien, botaniste et écologiste, est mort le 23 décembre à l'âge de 82 ans.

C’est à Rodemack, le petit village de Moselle où il est né, et où est né son amour des plantes et de tout ce qui vit, qu’il a voulu être inhumé. Botaniste, biologiste, pharmacologue mais aussi écologiste de la première heure, homme de radio, écrivain et grand vulgarisateur, Jean-Marie Pelt est mort, mercredi 23 décembre à Metz(Lorraine), à l’âge de 82 ans. Il a été l’une des figures les plus marquantes – et aussi l’une des plus singulières – du mouvement écologiste français, au croisement paradoxal de la science, de la foi chrétienne et de l’engagement militant.

Dans le bourg mosellan où il naît en 1933 et où il passe ses premières années « s’est jouée la première manche » de sa vie et de sa vocation, raconte-t-il dans la réédition de L’Homme re-naturé (Robert Laffont, 2015). « Mon grand-père, horticulteur retraité d’un château de la famille de Wendel, les maîtres de forges de Lorraine, y avait son jardin ; un jardin de rêve, mon jardin d’Eden. » C’est là, écrit-il, qu’il se précipite chaque jour à la sortie de l’école, pour participer aux travaux de jardinage de son grand-père. « Puis venait l’instant magique où […] il me ravissait par ses histoires : histoire des abeilles et de leurs relations amoureuses avec les fleurs, histoire des graines qui germent, histoire des plantes qui respirent et qui transpirent, elles aussi. »

« Un explorateur de mondes méconnus »

Au déclenchement de la seconde guerre mondiale, il a six ans. Sa famille fuit l’est de la France pour trouver refuge à Marcillat-en-Combraille, dans l’Allier. Les Pelt se ravitaillent dans une petite ferme « quasi antédiluvienne »« sans électricité, ni téléphone, nivoiture, ni aucune technologie ancienne ou nouvelle »« La ferme parfaitement autarcique de nos amis restait sur le modèle des fermes de l’an mil, racontait-il au soir de sa vie. Le monde, lui, a plus changé pendant le déroulement de ma propre existence qu’il n’avait changé depuis le néolithique à la ferme de Marcillat. » Cette expérience de vie simple, où la subsistance est suspendue à la prodigalité de la nature, le marque profondément.

En 1959, il décroche son doctorat de pharmacie à l’université de Nancy, où il sera nommé maître de conférences trois ans plus tard. Il se distingue d’abord par ses travaux en ethnobotanique – l’étude des interactions entre les plantes et les sociétés humaines. Dans les années 1960, il arpente les montagnes afghanes et publie ses premiers travaux sur les plantes endémiques de l’Hindou Kouch et leurs propriétés pharmacologiques.

« Il a travaillé dans toutes ces zones où il est désormais impossible de se rendre, raconte Denis Cheissoux, producteur de l’émission « CO2 mon amour », sur France Inter, dont Jean-Marie Pelt était l’intervenant et chroniqueur emblématique. L’Afghanistan, mais aussi la Syrie, l’Irak, le Yémen… » Ses travaux sur les pharmacopées traditionnelles l’emmèneront aussi en Côte d’Ivoire, au Togo ou encore au Maroc« Il n’était pas seulement un botaniste et pharmacologue exceptionnel, il était aussi un grand explorateur de mondes méconnus », ajoute son ami le biologiste Gilles-Eric Séralini, avec qui il partageait plusieurs de ses combats, en particulier contre l’agro-industrie.

Chrétien fervent

Il est alors, aussi, le secrétaire particulier et confident de Robert Schuman, l’un des pères de l’Union européenne, qui fut pour lui, écrira-t-il, « comme un second grand-père », et à qui il consacrera un livre au début des années 2000 (Robert Schuman : père de l’Europe, Ed. Serge Domini, 2002). Le projet européen et la politique, la mise en application des idées portées par l’écologie, ont d’ailleurs occupé une place importante dans sa vie. Amené en politique par le père de l’Europe, il devient premier adjoint au maire de Metz, Jean-Marie Rausch (divers droite), entre 1971 et 1983, et joue un rôle important dans la sauvegarde du patrimoine historique et environnemental de la ville.

« Ardent défenseur de l’écologie urbaine, Jean-Marie Pelt a fait de Metz le laboratoire d’une ville-jardin plus juste et plus harmonieuse », a déclaré Dominique Gros, l’actuel maire de la cité mosellane. Au début des années 1970, à peine entré au conseil municipal, il fonde l’Institut européen d’écologie (IEE), dont il restera président jusqu’à sa mort. En 1972, il est nommé professeur de biologie végétale et de pharmacognosie à l’université de Metz, chaire qu’il tiendra jusqu’à sa retraite, en 1993.

« Jean-Marie Pelt était d’abord et avant tout un homme profondément bon, dit l’avocate et femme politique Corinne Lepage, qui le connaissait depuis près de quarante ans. C’était quelqu’un de bienveillant aux autres, également empreint d’une profonde spiritualité. Il aurait presque pu être un homme d’Eglise ! » Chrétien fervent, habité par une foi qui ne l’a jamais quitté, Jean-Marie Pelt incarnait le versant plutôt conservateur de l’écologie politique, attaché aux terroirs, à la ruralité, peu enthousiasmé par le métissage culturel…

Procès en créationnisme

Dans les années 1990, face aux grandes innovations en biotechnologies végétales, il est l’un des fers de la lance de l’opposition à l’arrivée des cultures transgéniques en Europe : en 1999, il fonde, avec Corinne Lepage, le Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique (Criigen). Cet engagement contre l’introduction des OGM dans le monde agricole lui vaudra de nombreuses inimitiés. Certains chercheront d’ailleurs dans sa foi religieuse matière à lui chercher querelle, à questionner sa légitimité scientifique.

« On lui a parfois fait un procès en créationnisme, mais cette accusation est ridicule, dit Denis Cheissoux. Il était d’abord et avant tout un scientifique. » Dans un livre publié au milieu des années 1990 (Dieu de l’univers, Fayard, 1995), Jean-Marie Pelt a voulu« réconcilier le monde de la science et celui de la foi », en montrant que la rationalité de la pratique scientifique n’excluait pas le sentiment religieux, en revendiquant une méfiance profonde dans les vertus du progrès technique. Il demandait aux scientifiques de« s’arrêter ne serait-ce qu’un instant », « de descendre du train emballé du progrès et de regarder alentours, de prêter l’oreille aux plaintes d’une nature épuisée, d’hommes et de femmes harassés, désorientés par cette fuite en avant éperdue qu’il leur impose et qui les annihile peu à peu ».

« Il était aussi tout à fait conscient de ses contradictions », rappelle Corinne Lepage. Car en dépit de sa foi, il demeurait convaincu, contre la doxa chrétienne, que la crise écologique – l’« apocalypse écologique », disait-il parfois – était aussi la conséquence d’une démographie galopante.

Grand vulgarisateur, auteur de séries documentaires télévisées, chroniqueur régulier sur différentes antennes, d’abord RTL, ensuite France Inter, il a été l’auteur francophone le plus prolifique sur les relations entre la nature et l’homme, avec plus de 70 ouvrages à son actif, qui ont trouvé un large public, séduit par sa pédagogie, son engagement, mais aussi son regard singulier. « Il était à la fois totalement bienveillant envers chacun, résume Denis Cheissoux, et en même temps parfaitement conscient de l’ampleur des exactions de notre espèce. »

 

TRADUCTION de notre ami Agostino :

25 dicembre 2015

La scomparsa di Jean-Marie Pelt.

Da parte del nostro amico Philippe Courbon:

Cari Amici e Corrispondenti,

Come qualcuno sa già, il nostro amico Jean-Marie Pelt ci ha lasciati ieri l’altro, 23 dicembre.

Tutto si è svolto nel giro di ventiquattro ore, velocemente come accade ogni qualvolta che nelle nostre vite l’imprevisto ci coglie all’improvviso e impreparati.

 I suoi funerali avranno luogo nel suo villaggio natale di Rodemack, martedì 29 dicembre alle ore 10,00.

Quanto a noi non resta che proseguire il cammino, a continuare le sue battaglie, a testimoniare  i valori dell’umanesimo e della fraternità e a Celebrare la Vita.

Sono, come ben comprenderete, profondamente colpito.

Cordialmente

Philippe COURBON

www.cabinetidee.com

 

L’estate scorsa facevo parte di quel cospicuo pubblico (1.500 persone) che erano giunte per ascoltarlo “all’aria aperta” sotto le stelle a Aurifeuille, St-Michel l’Observatoire.  Quella sera il trio Pelt-Rabhi-Courbon aveva fatto meraviglie rinfocolando la speranza per un mondo migliore e  … possibile.

Parole di saggio e sagge parole quelle pronunciate dalla bocca di quest’uomo contemporaneamente grande, insigne, scienziato e uomo di fede.

 

André Lombard.

 

 È scomparso il biologo Jean-Marie Pelt

 Di Stéphane Foucart, Le Monde, 23.12.2015 

Ha voluto essere inumato a Rodemack, il piccolo villaggio della Mosella dove è nato, e dove è nacque anche il suo amore per le piante e per tutto ciò che è vivente. Botanico, biologo, farmacologo ma anche ecologista della prima ora, frequentatore della radio, scrittore e gran volgarizzatore, Jean-Marie Pelt è morto lo scorso mercoledì 23 dicembre, all’età di 82 anni. È stata una delle figure più rimarchevoli - e anche una delle più singolari – del movimento ecologista francese nel paradossale incontro tra scienza, fede cristiana e impegno militante.

Nel borgo del dipartimento della Mosella, dove è nato nel 1933 e dove trascorre i suoi primi anni, «si è giocata la prima carta» della sua vita e della sua vocazione, come ci racconta lui stesso nella riedizione de L’Homme re-naturé (Robert Laffont, 2015). « Mio nonno, orticoltore in pensione di un castello della famiglia Wendel, industriali dell’acciaio lorenesi, vi accudiva un giardino; un giardino di sogno, il mio giardino dell’Eden ». È là, scrive, che si precipita ogni giorno dopo l’uscita dalla scuola, per partecipare ai lavori di giardinaggio con suo nonno. « Poi veniva l’istante magico in cui […] mi incantava con le sue storie : un racconto sulle api e le loro relazioni amorose con i fiori, un altro sui semi che germogliano, un altro ancora sulle piante che respirano e trasudano come noi. »

guerir-par-les-plantes

« Un esploratore di mondi sconosciuti »

Ha sei anni quando scoppia la seconda guerra mondiale. La sua famiglia abbandona l’est della Francia per trovare rifugio a Marcillant-en-Combraille, nell’Allier. I Pelt si rifocillano in una piccola fattoria « dall’aspetto antidiluviano »« senza elettricità, senza telefono, macchina o qualsivoglia tecnologia vecchia o nuova ». Negli ultimi tempirievocavadi come « la fattoria perfettamente autarchica dei nostri amici fosse sul modello di quelle dell’anno mille. Nel mondo si sono prodotti più cambiamenti nel corso della mia esistenza che non nel periodo cha va dal neolitico fino alla fattoria di Marcillat. » Questa esperienza di vita semplice, in cui la sopravvivenza dipende dalla prodigalità della natura, lo segna profondamente.

Nel  1959 consegue il dottorato di farmacia all’università di Nancy, dove sarà nominato docente tre anni più tardi. Si fa subito notare per i suoi lavori di etnobotanica – lo studio delle interazioni tra le piante e le società umane. Negli anni ’60, percorre le zone montane afghane e pubblica i suoi primi lavori sulle piante endemiche dell’Hindukush e le loro proprietà farmacologiche.

« Ha lavorato in tutte quelle zone dove è oramai impossibile recarsi. L’Afghanistan ma pure la Siria, l’Iraq, lo Yemen … » racconta Denis Cheissoux, produttore della trasmissione « CO2 mon amour », su France Inter, di cui Jean-Marie Pelt era ospite e cronista emblematico. I suoi lavori sulle farmacopee tradizionali lo porteranno anche in Costa d’Avorio, Togo e ancora in Marocco. « Non era solamente un botanico e un farmacologo eccezionale, ma fu anche un grande esploratore di mondi sconosciuti », aggiunge il suo amico e biologo Gilles-Eric Séralini, col quale condivise molte delle sue battaglie, in particolare quella contro l’agro-alimentare.

Fervente cristiano

Divenne il segretario particolare e confidente di Robert Schuman, uno dei padri dell’Unione europea che, come avrà modo di scrivere, fu per lui « come un secondo nonno » e al quale consacrerà un libro agli inizi del 2000 (Robert Schuman : père de l’Europe, Ed. Serge Domini, 2002). Il progetto europeo, la politica e l’attuazione delle idee recate dall’ecologia, hanno d’altra parte occupato un posto importante nella sua vita. Fatto scendere in politica dal padre dell’Europa, tra il 1971 e il 1983 diventa il vice del sindaco di Metz, Jean-Marie Rausch (centrodestra) e gioca un ruolo importante nella salvaguardia del patrimonio storico e ambientale della città.

robert schuman

« Acceso difensore dell’ecologia urbana, Jean-Marie Pelt ha fatto di Metz il laboratorio di una città-giardino più giusta e più armoniosa », ha dichiarato Dominique Gros, l’attuale sindaco della città lorenese. Agli inizi degli anni ’70, appena entrato nel consiglio municipale, fonda l’Istituto Europeo di Ecologia (IEE = Institut européen d’écologie), del quale ricoprirà la carica di presidente fino alla sua morte. Nel 1972 è nominato professore di biologia vegetale e farmacognosia all’università di Metz, cattedra che terrà fino al suo pensionamento nel 1993.

« Jean-Marie Pelt era essenzialmente un uomo profondamente buono, dice Corinne Lepage, avvocato e personalità politica che lo conosceva da quasi quarant’anni. Aveva una predisposizione alla comprensione degli altri, e anche intriso di una profonda spiritualità. Avrebbe quasi potuto essere un uomo di Chiesa! » Fervente cristiano, pervaso da una fede che non l’ha mai abbandonato, Jean-Marie Pelt incarnava il versante piuttosto conservatore dell’ecologia politica, attaccato al territorio, alla ruralità, poco entusiasta del multiculturalismo …

Processo al creazionismo

Negli anni ‘90, sceso in campo contro le grandi innovazioni nell’àmbito delle biotecnologie vegetali, è una delle punte di diamante dell’opposizione all’arrivo delle colture transgeniche in Europa: nel 1999 fonda, con Corinne Lepage, il Comitato di ricerca e informazione indipendenti sull’ingegneria genetica (Criigen = Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique). Questo impegno contro l’introduzione degli OGM in agricoltura gli varrà numerosi nemici. D’altra parte certuni cercheranno nella sua fede religiosa materia per una controversia, onde mettere in dubbio la sua legittimità scientifica.

« Gli si è talvolta mossa l’accusa di creazionismo, in realtà ridicola, dice Denis Cheissoux. Era innanzitutto uno scienziato. » In un libro pubblicato a metà degli anni ‘90 (Dieu de l’univers, Fayard, 1995), Jean-Marie Pelt ha voluto « riconciliare il mondo della scienza con quello della fede », mostrando che la razionalità della pratica scientifica non escludeva il sentimento religioso, rivendicando una profonda diffidenza nelle virtù del progresso tecnico. Agli scienziati chiedeva di « fermarsi solo per un momento », « discendere dal treno imbizzarrito del progresso e di guardarsi attorno, prestare orecchio alle lamentele di una natura  esaurita, di uomini e donne sfiniti, disorientati da questa pazza fuga in avanti che si impone loro e che li annichila poco a poco ».

« Era anche assolutamente cosciente delle sue contraddizioni », ricorda Corinne Lapage. Poiché nonostante la sua fede restava convinto, contro l’opinione cristiana, che la crisi ecologica – l’« apocalisse ecologica », diceva talvolta – era anche la conseguenza di una galoppante demografia.

Gran volgarizzatore, autore di serie documentaristiche televisive, regolare cronista su differenti antenne, in primis RTL, successivamente France Inter, è stato l’autore francofono più prolifico sulle relazioni tra la natura e l’uomo, con più di settanta opere al suo attivo che hanno raggiunto un vasto pubblico, sedotto dalla sua pedagogia, dal suo impegno ma anche dal suo sguardo singolare. « Era contemporaneamente totalmente indulgente verso ognuno, riassume Denis Cheissoux, e al tempo stesso perfettamente cosciente della portata degli abusi da parte della nostra specie. »

Menhir

 

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