Au sortir du labyrinthe.

   « La réalité du monde est pure invention de l'esprit ! » fait dire Gérard Allibert à l'un des personnages des Autos tamponneuses dans un de ses commentaires parus sur le blog. 

Qu'en aurait dit Serge qui, tout haut, rêvait le monde tout autre et, le peignant avec application à mesure de son inspiration, le faisait ainsi exister réellement, à sa convenance ?

 Photo D :) D :)

Un peu ébloui au sortir du labyrinthe, Serge, en vainqueur de l'ombre, n'a ici visiblement pas très envie de s'attarder à prendre la pose en plein soleil pour le piètre photographe de service ! De tout sûr, un nouveau rêve frappe à la porte de l'atelier à l'étage et, d'en haut, le travail l'appelle ! Bref, c'est pas le moment de faire des photos !

Ces deux rêves — un à chaque main — ne seront bientôt plus pour lui que des souvenirs qui s'estompent car ils vont très vite partir de chez lui. Quand l'hiver viendra, à l'heure entre chien et loup, il puisera sous la lampe dans la boîte aux photos et là il les retrouvera. Volontiers autofécond, son art, du coup, s'en inspirera peut-être pour d'autres, très différents : « Il faut savoir rester soi-même ! »

Traduction d'Agostino :

Uscendo dal labirinto

 In uno dei suoi commenti sul blog, Gérard Allibert fa dire  a uno dei personaggi de l’Autoscontro: « La realtà del mondo è pura invenzione dello spirito! ».

Che ne avrebbe detto Serge che, senza farne mistero, partecipava di un altro mondo e, dipingendolo alla sua maniera e con applicazione a misura della sua ispirazione, lo faceva in questo modo esistere realmente?

Vincitore dell’ombra e un po’ abbagliato all’uscita dal labirinto, Serge non sembra avere molta voglia di attardarsi a prendere la posa in pieno sole per lo scadente fotografo di turno. Quasi certamente, un nuovo sogno bussa alla porta dello studio di sopra e, dall’alto, il lavoro chiama. In breve: non è momento per le foto!

Poiché dipartiranno molto presto da lui, questi due sogni – uno per mano - non saranno altro che ricordi che andranno sfumando. Quando arriverà l’inverno, sul far dell’imbrunire, alla luce della lampada attingerà alla cassetta delle foto per ritrovarli. Da ciò, sovente per autoriproduzione (« Bisogna saper restare sé stessi! »), la sua arte ne trarrà probabilmente ispirazione per altri, affatto differenti.