Le billet d'Agostino Forte.
Le 4.08.2015, je publiais un petit billet concernant un épouvantail de Serge que choisit de traduire en italien notre ami Agostino. sergefiorio.canalblog.com/archives/2015/08/04/31908305.html
Aujourd'hui, ce dernier nous communique le fruit de quelques-unes de ses réflexions à propos de ce même tableau, ce dont nous le remercions vivement car il a eu la patience de nous en donner une version française, ce qui n'est naturellement pas dans le sens le plus facile pour lui dans le maniement des deux langues.
Photo Evelyne B.
Une queue très subjective à L’Epouvantail-fille
À la Recherche de l’Esprit d’Enfance.
Une histoire-jeu entre conte et représentation: Margot, Margot et la petite Margotte.
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Dans le commentaire qu'avait posté Jacky Michel au billet du 4 août L’Épouventail-fille, on lit: « Rappelons que La Margotte était la ferme achetée par Giono entre Villeneuve et Mane. Hasard? » Bien, à la lumière de l’image représentée dans le tableau, on va y poster nous aussi un hypothèse, c’est-à-dire que nous-mêmes entreprendrons un voyage autour de l’esprit d’enfance, en quête du puer aeternus. Nous nous amuserons donc à avancer trois sens concernant le nom Margote.
Premier sens:
margot, dit le Littré, c’est nom vulgaire de la pie (comme, d’autre part, a également écrit André Lombard dans son billet déjà cité). Encore du Littré: ‘Margotter’ c’est « Terme de chasse. On dit des cailles qu'elles margottent pour signifier un certain cri qu'elles font avant que de chanter » . Et bien que sur l’épouvantail soit posée une pie, le cri de cette dernière est défini autrement (jaser, jacasser), ce qui peut mettre en commun les respectives différences d’appel tient au fait que les ‘parlants’ sont des oiseaux – une pie qui cache une caille – qui semblent notamment jouer à cache-cache (dans notre jeu, évidemment). Et alors?, me direz-vous. Bon, essayez de penser, mettons, à quand nous voulons exprimer avec exactitude ‘quelque chose’ et, n’ayant pas des instruments techniques et de connaissance aptes à une définition exacte de la dite ‘chose’, nous nous contentons d’en donner une approximation avec le premier terme d’emploi commun, qui se trouve ‘à la portée de la langue’ (ou sur son bout), capable d’expliquer ‘cette chose-là’ dont nous voulons signifier. De suite, par exemple, on peut dire que « l’éléphant émet un cri », sans que cette phrase soit en contradiction avec cette autre expression : « L’éléphant émet un barrissement ».
Deuxième sens :
margotte/marcotte. De nouveau, ‘notre’ Littré le présente comme « Terme de jardinage. Branche tenant à l'arbre et couchée en terre afin qu'elle produise des racines.[…] Étymologie - Champ. et génev. margotte ; ital. margotta ; dérivé, par un diminutif, du latin mergus, provin, de mergere, ‘plonger’, parce qu'on enfonce la marcotte en terre.. Dans l’italienne Encyclopedie Treccani on dit «margòtta n.f. (ou margòtto n.m.) [de fr. margotte, dér. du lat. mergus ‘propagation’: v. mergo2]. – 1. En agronomie, la méthode de propagation des plantes (arbres fruitiers, plantes ornementales): se réalise en faisant des petites incisions sur le rameau y appliquant ensuite un manchon de terreau contenu par des chiffons fixés par des lacets ; en maintenant le terreau costamment humide on parviendra à la pousse des racines et, après l’espace d’environ 3-5 mois, on coupe le rameau sous le morceau recouvert et puis se met en pot. 2. Par extension, le rameau incis destiné à devenir une nouvelle plante: une margotte de rose, de ficus, de laurier. »
Margot c’est un diminutif très familier de Marguerite. On peut s’imaginer ici une forme qui reflèt Margote? Et alors?, me direz-vous encore. Alors on arrive à
la Morale de l’Histoire
Dans le conte oral, la maestria et la capacité de composition du narrateur font irruption au moyen de l’œuvre de la mémoire, de son art mnémonique. Les variantes, eux, sont infinies (Borges et Jabès quand ils parlent, par exemple, du conte infini, d’un conte qui en cache un autre) ainsi que le nombre des lettres (ou paroles) qui apportent le matériel aux histoires. L’aptitude de la langue à créer et animer, au travers de l’acte de nommer, c’est l’énonciation du mystère pour le quel “le Verbe se fit chair”. Ce “se faire chair ” nous permet de se référer au voyage du parcours terrestre accompli par les créatures (et quand on dit créature on doit entendre toute forme formée qui entretient une âme inhérente à soi-même) où, par le langage qui marque ces créatures là, elles doivent être à même de développer le côté qu’elles ont dans la narration universelle; ce que la narration manifeste. La manifestation opère avec l’imaginal, et ceci a la fonction de remémorer une voie d’accès au profond. Ce profond opère une tel intensité de transmission qu'il fait participer la créature (qui écoute, ou observe, ou en tant qu’il ‘est’ pour le simple fait d’être présent) à la fois ‘dans un tel moment et dans un tel lieu’ et ‘dans un autre temps et autre lieu’. Là (permettez-moi cette définition spatiale), chaque langage subit la transmutation, à rebours, en langage universel (nous sommes avant Babel); chaque élément est saisi dans son noyau de vérité, en intégrant ainsi - et corroborant - l’auditeur et/ou l’observateur; tout acte dans lequel je pressens une caractéristique pas du tout exclusive à moi [= ici je veut dire qu’elle n’est pas UNIQUEMENT propre à nous] mais qui se détache comme l’élément [la tessera], le maillon si vous voulez, indispensable à la mosaïque vitale qui nous reconduit à notre mission terrestre; un tel acte [= un acte de telle portée] accomplit un inévitable tournant universel que l'on peut apercevoir dans la participation sensible de tout ce qui nous entoure.
La peinture n’échappe pas à cette situation. Il arrive alors une métamorphose (ou une anamorphose) où une Margot (la pie) regarde une autre Margot (Marguerite, l’Épouventail-fille). Ce regard représente l’entretien qui cache un conte à venir qui se greffe (la Margotte) dans la nouvelle création du peintre.
Mais où se trouve, en tout cela, l’esprit d’enfance ? Je vous le dis: dans le jeu. Mais il est nécessaire de donner à cette parole une tâche noble: rappeler à la mémoire le message, disons-le ainsi, inconscient (en cette circonstance nous courons vraiment le risque d’être pris pour des pseudo-psychanalystes !) de la merveille, frappés de stupeur primaire (radicale, profonde, fondamentale, foncière), de l’abandon conscient à l’harmonie, de l’adhérance parfaite au défilé des choses et donc de leur vérité en tant que manifestés tels quels.
Si on veut, on peut re-voir, avec les yeux des nos jours, l’effet qu’avait ce jeu sur notre enfance. Sommes-nous à même d’ouïr à nouveau la sensation que tout ce qu’on faisait était tout à fait déterminé, et alors absolument juste? Dans son déroulement, le jeu de l’enfance était éternel, vrai, inépuisable, invincible: c’était-elle une bataille, une cueillette de fleurs, où se mettre bras-dessus bras-dessous avec l’ami (non!, on ne se gênait pas, ni se souciait non plus, de malentendus); nous avions l’esprit et les yeux tournés toujours vers l’horizon. Et puis les parfums, ah!, ceux qui faisaient la journée différente, la seule journée, trés réelle et pourtant si fragile et facile à disparaître; la lumière du ciel, par elle-même suffisante à nous donner le ton de la température et du temps; le temps qui n’avait jamais fin car là, dans notre condition particulière, c’était le Paradis, duquel nous n’aurions jamais voulu nous détacher.
Que l’épouvantail-fille de Serge Fiorio ait pu dire tout cela? Pouvons-nous le croire? Je ne pense pas que, en peignant le tableau, Serge Fiorio ait eu cette exacte pensée ou ce but, mais je sais, par contre, qu’il a tout à fait poussé et établi certaines figures sur la toile. Sa main s’en est détachée et en quelque sorte le peintre, alchimiquement, a fixé le volatil. Du moment où le tableau fut déclaré terminé, de ce précis instant là, pris vie une nouvelle histoire, évoquée du monde et retournée de nouveau au monde.
À maints lecteurs, la description que j’ai faite de l’esprit d’enfance peut avoir l’air un tantinet surchargée car l’âme que j’ai jusqu’ici décrite paraît être trop radieuse, trop dorée. Et pourtant, parmi les souvenirs les moins radieux et également moins dorés de mon enfance reste quand même, indélébile et merveilleuse, la sensation de nostalgie que j’avais, à ce moment là, d’un passé que je ne connaissais pas; un passé, si méchant qu’il était, où aussi le redoutable était merveilleux parce qu’il ne prenait pas encore, et entièrement sur soi, l’air de la méchanceté: celle des adultes. C’était après - mes enfants d’antan! - dans la défection de cet esprit d’enfance, que nous nous trouvâmes de plus en plus châtiés en âme d’adulte, l’âme où on aurait rencontré une autre sensation, celle qu’elle était en train de se frayer un chemin au-devant de nous, la même sensation qui aurait représenté le passage d’une frontière, la séparation d’une partie importante de nous-mêmes; une sensation qui se présentait déjà comme la fin d’une joie, un départ; finalement, une sensation que, pour simplifier, nous appelerons de la défiance, à laquelle nous accorderons nos attentions afin de reprendre les ficelles du discours interrompu et y découvrir la clef pour reprendre le chemin sur la route du retour (à nous-mêmes).
Pour André Lombard le désir de retourner enfants sitôt dit sitôt fait représente un «état maladif» (que j’ai traduit en italien – et je vous le retourne en français - par «flou malsain»). À cette ‘condition malade’ il faut plutôt répondre avec la volonté de retrouver la guérison, son côté lumineux. C’est ce bon côté de l’esprit d’enfance auquel on doit parvenir pour se reconnaître par nos yeux d’adultes. En cela le sens de devenir comme des petits enfants en esprit, pour entrer dans le royaume des cieux (Mathieu, 18, 3) dans le cœur de l’homme.
NB : trois commentaires à lire en toute fin de page, après la pub.
Et, ci-dessous, la version originale des réflexions d'Agostino.
Una coda assai personale allo “Spaventapasseri-femmina”
Alla Ricerca dell’anima dell’infanzia
(Una storia-gioco tra racconto e figurazione: Margot, Margot e la piccola Margotte)
Nel commento postato da Jacky Michel a questo biglietto di André Lombard si legge: «Ricordiamoci che La Margotte era il cascinale acquistato da Giono tra Villeneuve e Mane. È un caso?» Ora, alla luce dell’immagine rappresentata dal quadro, postiamo noi pure un azzardo, attraverso un tentativo di rivisitare quell’animo infantile, di ritrovare il puer aeternus.Ci divertiremo quindi a prospettare tre àmbiti per il nome Margote.
Primo àmbito:
margot, dice il Littré, è il nome volgare della gazza (come viene altresì scritto da André Lombard nel suo biglietto). E, sempre dal Littré, Margotter è un termine di caccia che sta a significare il grido prodotto dalla quaglia prima che canti.E per quanto sullo spaventapasseri sia posata una gazza, il cui grido è definito altrimenti (jaser, jacasser), ciò che può accomunare le differenze di richiamo sta nel fatto che i ‘parlanti’ sono due uccelli – una gazza che cela una quaglia - che sembrano giocare a rimpiattino (nel nostro gioco, ovviamente). E allora, direte voi? Allora si pensi per esempio a quando vogliamo esprimere ‘qualcosa’ e, non avendo gli strumenti tecnici e conoscitivi per una precisa definizione della stessa, ci accontentiamo di darne un’approssimazione col primo termine di uso comune che abbiamo a ‘portata di lingua’ (o sulla sua punta), atto però ad esprimere ‘quella cosa’ che vogliamo significare. E allora, ad esempio, si può dire che “l’elefante emette un grido”, senza che ciò contraddica un’altra espressione: “l’elefante emette un barrito”.
Secondo àmbito:
margotte/marcotte. Sempre il Littré lo presenta come termine di giardinaggio: «ramo appartenente all’albero che una volta costretto a interrarsi, dà luogo a radici. […] Etimologia: (Champenois e ginevrino margotte); proviene dal latino mergus che dà mergere, ‘immergere’, in quanto si affonda la marcotte nella terra.» Citiamo invece adesso dall’Enciclopedia Treccani: «margòtta s. f. (o margòtto s. m.) [dal fr. margotte, der. del lat. mergus «propaggine»: v. mergo2]. – 1. In agraria, metodo di propagazione delle piante (alberi da frutto, piante ornamentali): si attua praticando piccole incisioni su un ramo che si lascia attaccato alla pianta madre, e applicandovi poi un manicotto di terriccio bagnato che viene trattenuto con vasi di latta, stracci, cartoni, ecc., assicurati al ramo con legature; tenendo il terriccio costantemente umido, avviene l’emissione di radici e, dopo circa 3-5 mesi, si taglia il ramo sotto il tratto ricoperto (slattamento) e si invasa. […]. 2. Per estens., il ramo inciso, destinato a formare una nuova pianta: una m. di rosa, di ficus, di oleandro.»
Compiamo una piccola digressione, osserviamo il quadro dove la gazza è posata sullo spaventapasseri; quella gazza è una margotta, un pollone che sorge dal ramo-braccio dello spaventapasseri.
Terzo àmbito:
Margot è diminutivo di Margherita. Ci possiamo immaginare qui una forma che rispecchi Margote? E allora?, direte sempre voi. Allora adesso ci avviamo alla
Morale della Favola
Nel racconto orale erompono la maestrìa e la capacità compositiva del narratore attraverso l’opera della sua memoria, la sua mnemotecnica. Le varianti sono infinite (direbbero Borges e Jabès quando parlano, per esempio, del racconto infinito, del racconto a cui ne segue un altro) così come il numero delle lettere (o parole) che forniscono il materiale alle storie. La capacità della lingua di creare e animare, attraverso la nominazione, è l’enunciazione del mistero per il quale il «Verbo si fece carne». Questo ‘farsi carne’ ci permette di riferirci al viaggio che le creature compiono nel percorso terrestre (e per creature si intenda ogni forma formata che cova un’anima connaturata a sé) ove, attraverso il linguaggio che le contraddistingue, sono in grado di sviluppare la parte che esse hanno nella narrazione universale; ciò che la narrazione manifesta. La manifestazione opera con l‘imaginale. Questi, ha la funzione di rammemorare una via d’accesso al profondo. Questo profondo consente una tale intensità di trasmissione che, per suo tramite, coinvolge colui che ascolta od osserva col semplice fatto dell’essere presente ‘in un certo momento ed in un certo luogo’ ad ‘un altro tempo ed altro luogo’. Lì, consentiteci questa definizione spaziale, ogni linguaggio subisce, a ritroso, la trasmutazione in linguaggio universale (siamo prima di Babele); ogni elemento è colto nella sua noce di verità, integrando e corroborando così l’ascoltatore e/o l’osservatore; ogni atto nel quale pre-sento una caratteristica non solo a noi propria ma che si staglia come la tessera indispensabile al mosaico vitale che ci ritorna alla nostra missione terrestre; quell’atto compie un’inevitabile svolta universale che è dato percepire nella partecipazione sensibile di tutto ciò che ci circonda.
La pittura non sfugge a questo stato di cose. Accade allora una metamorfosi (o un’anamorfosi) per la quale una Margot (la gazza) guarda un’altra Margot (Margote, lo spaventapasseri-femmina) e lo sguardo è un colloquio che cela un’ulteriore storia che si innesta (la Margotte) nella nuova creazione del pittore.
Ma dov’è in tutto questo l’anima dell’infanzia? È nel gioco, quell’anima. Si badi però di dare a questa parola un compito nobile: ripresentare alla memoria il messaggio, diciamo così, inconscio (e in questo momento corriamo veramente il rischio di essere dei pseudo-psicanalisti!) della meraviglia, dello stupore radicale, dell’abbandono cosciente all’armonia, della perfetta aderenza allo scorrere delle cose e dunque della loro verità in quanto manifestate per quel che sono.
Possiamo rivedere con gli occhi odierni, se vogliamo, l’effetto che il gioco aveva su di noi fanciulli. Non siamo forse in grado di ri-sentire come tutto quello che si faceva fosse già determinato e quindi giusto così? Nel suo scorrere il gioco dell’infanzia era eterno, vero, inesauribile, invincibile: che fosse una battaglia, un cogliere fiori, il mettersi a braccetto con l’amico (no!, non si temeva, e nemmeno ci si preoccupava, dei fraintendimenti), avevamo l’animo e gli occhi rivolti sempre all’orizzonte. E i profumi poi, quelli che facevano la giornata unica, concretissima eppure così fragile e facile a svanire; la luce del cielo che da sola bastava a darci il tenore della temperatura e del tempo, il tempo che non finiva mai perché lì, nella nostra condizione, era il Paradiso, dal quale non avremmo voluto mai distaccarci.
Possibile che lo Spaventapasseri-femmina di Serge Fiorio possa aver voluto dire tutto ciò? Non penso che Serge Fiorio abbia avuto questo preciso pensiero o scopo dipingendo il quadro ma so peraltro che ha mosso e stabilito alcune figure sulla tela. La sua mano se ne è distaccata; in qualche modo il nostro pittore ha, alchemicamente, fissato il volatile. Dal momento in cui il quadro fu dichiarato compiuto, da quel preciso istante, prese vita una nuova storia, evocata dal mondoe ritornata di nuovo al mondo.
A molti potrà anche sembrare eccessiva questa descrizione dell’anima infantile, poiché quell’anima qui descritta sembra essere troppo radiosa, troppo dorata. Eppure, tra i molti ricordi meno radiosi e meno dorati della mia fanciullezza resta pur sempre, indelebile e meravigliosa, la sensazione di nostalgia che allora avevo di un passato che non conoscevo; un passato nel quale anche il terribile era meraviglioso perché, per quanto cattivo, non assumeva ancora i toni della cattiveria: quella degli adulti. Fu dopo - cari bambini di un tempo! - nel disertare sempre più quell’anima infantile, che ci trovammo sempre più castigati all’anima adulta, quell’anima dove si sarebbe incontrata un’altra sensazione, quella che si andava facendo largo davanti a noi, quella che avrebbe rappresentato il passaggio di un confine, il distacco da una parte importante di noi stessi; una sensazione che già si presentava come la fine di una gioia, una partenza; una sensazione, che per semplicità definiremo come diffidenza, a cui saranno rivolte le nostre attenzioni onde riprendere le fila del discorso interrotto e scoprirvi la chiave per rimettersi in cammino sulla strada del ritorno.
Il desiderio di ritornare fanciulli detto fatto viene definito da André Lombard come un «état maladif», la cui traduzione ho reso con «malsana vaghezza». A questa ‘condizione malata’ si deve rispondere invece con la volontà di ritrovare la guarigione, il suo lato buono. È questo lato buono dell’anima dell’infanzia a cui dobbiamo pervenire per ritrovarci coi nostri occhi da adulti. Questo il senso del ritornare bambini in ispirito per accedere al regno dei cieli (cfr. Matteo 18, 1-5) nel cuore dell’uomo.