Une fort belle et fort riche lettre du 18 novembre 1940.

   Lettre entre toutes majeure, car bourrée à bloc de toutes les hautes convictions de Serge en cette pourtant bien triste époque. Elle témoigne, en effet, avec force de son enthousiasme ainsi qu'avec foi des valeurs essentielles qui lui tiennent par-dessus tout à cœur et à partir desquelles, donc, il mène sa barque avec courage, confiance et persévérance ; une grande force intérieure en guise de bonne étoile gouvernant d'évidence chaque jour de sa vie.
Comme on pourra le lire, y sont largement abordés la famille, l'amitié, ses rapports - intimes forcément - avec sa propre peinture ; son art de vivre nous y étant, en somme, largement dévoilé avec une sincérité maximum qui n'a d'égale et de semblable, à mon sens, que celle de Vincent van Gogh lui-même en sa propre correspondance.

«Voilà que je me mets à nu, tout simplement »  écrit-il soudain, en plein mitan de sa lettre, comme en face d'un miroir.

Sur les traces de Serge Fiorio1/5, par Gautier.

Sur les traces de Serge Fiorio, 2/5, par Gautier.

Sur les traces de Serge Fiorio 3/5, par Gautier.

Sur les traces de Serge Fiorio 4/5, par Gautier.

Sur les traces de Serge Fiorio 5/5

Écrire des lettres.

Une lettre à Paul Geniet du 21 octobre 41.
De style télégraphique. 19 juin 1941.
Paul Geniet.
Quelques modestes lignes qui, pourtant, en disent long.
Année 40 dans l'album de 92.
Une double carte postale.
Une grande lettre-témoignage du 10 novembre 1940.
La ferme du Vallon.
Lanza, Martel, Dietrich... Une lettre à Paul Geniet du 13 février 41.
Lettre à monsieur Ch.
Le pacifisme des Fiorio.
Une lettre de Serge à Paul et Yvonne Geniet du 10 novembre 41.
Une lettre de 44
Une lettre du 14 mai 1944.
Un court message du 24 septembre 1944.

Le pays magique : extrait d'une lettre du 9 juillet 1947.
Le goût d'écrire des lettres.
Taninges, le 16 août 1940.
Une lettre du 28 avril 1941..
Un court message du 24 septembre 1944.
Une épistole de Lucienne Desnoues aux Fiorio.
Jules Mougin : Écouflant le 19 mai 1968.
Une lettre d'Eugène Martel.
Thyde Monnier. Une grande lettre du 5 octobre 1937.
Une lettre d'Adrienne Cazeilles de septembre 1992.
Dans la correspondance de Serge.