De la photo à la peinture. Le portrait de mes grands-parents.
Dans de précédents propos au sujet du tableau intitulé Le Portrait de mes grand-parents, j'ai déjà en grande partie rendu compte de la genèse de cette œuvre de haute époque peinte à Taninges en 1935 : une commande de la maman Fiorio voulant quelque peu ressusciter ses parents jardiniers par l'entremise des talents de son peintre de fils.
Aussi - il n'y a là-dessus visiblement pas le moindre doute -, pour honorer l'affectueuse pieuse commande, le peintre s'est tout particulièrement appliqué pour restituer avec réalisme chacune des deux physionomies.

Le portrait de mes grands-parents, huile sur bois, 65 x 54 cm, Taninges 1935.
Une photo-souvenir de ce couple mythique - de toute évidence celle dont se servit le peintre - montre bien, par la confrontation, combien et à quel point celui-ci lui est resté fidèle, son apport personnel portant seulement sur la couleur des habits, l'invention de trois arbres auxquels le nuage en grappes fait office de feuillage commun, ainsi que sur la création et l'ordonnancement d'un vaste jardin-paysage impeccable, idéal même, devant lequel, transposés, les deux personnages semblent de nouveau poser comme il le firent jadis initialement, et dans la même attitude, devant le photographe resté, lui, à jamais anonyme.
Outre leur attitude et leurs habits respectifs, panier, arrosoir, bouquet de fleurs, houe, chapeau et pipe au bec, tous les attributs présents sur la photo se retrouvent présents sur la peinture.
Image tutélaire et blason familial en quelque sorte, ce tableau resta bien sûr très longtemps dans la famille, jusqu'à ce que, aujourd'hui, l'on ne sache plus du tout où il se trouve.
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À propos du Portrait de mes grands-parents.
Henri Cartier-Bresson. Une évocation.
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Traduzione a cura di Agostino Forte :
21 aprile 2021
I nonni materni di Serge Fiorio
In un precedente intervento sul soggetto del quadro intitolato “ Le Portrait de mes grands-parents - Il ritratto dei miei nonni ” (http://sergefiorio.canalblog.com/archives/2015/06/12/31686058.html), ho già avuto modo di trattare della genesi di quest’opera degli inizi realizzata a Taninges, nel 1935, su richiesta della mamma di Serge che voleva così riportare in vita quei suoi genitori giardinieri per il tramite talentuoso del figlio pittore.
E non vi è il minimo dubbio che per onorare l’affettuosa e pia richiesta, il pittore si è parecchio applicato per una restituzione che fosse la più realistica possibile di ciascuna delle due fisionomie.
Il ritratto dei miei nonni, olio su tavola, 65 x 54 cm, Taninges 1935 (part.)
Una foto ricordo di questa mitica coppia - quasi certamente quella di cui si servì il pittore - mostra bene, alla confrontazione, quanto e fino a che punto il nostro Serge le sia rimasto fedele, limitando il proprio apporto personale al colore dei vestiti, alla rappresentazione dei tre alberi ai quali la nuvola a grappolo funge da condivisa chioma; ma anche per quel che riguarda la creazione e la cura di un grande e impeccabile giardino-paesaggio, altrettanto ideale, davanti al quale i due personaggi trasposti sembrano nuovamente posare come già lo fecero in quel tempo, e nella stessa postura assunta davanti al fotografo del quale, peraltro, non rimane alcuna traccia.
Non solo nella postura e nei rispettivi abiti ma pure per la cesta, l’innaffiatoio, il mazzo di fiori, la zappa, il cappello, la pipa in bocca, tutti gli attributi presenti nella foto vengono trasferiti nella pittura.
Al contempo immagine tutelare e una sorta di blasone familiare, il quadro restò per molto tempo in seno alla famiglia finché salvo averne perse all’oggi le tracce.



