Grande Souche, rêve et réalité.
« Si j'avais à répondre à la question “ Quel rêve t'habite le plus ? ”, je répondrais sans avoir à y réfléchir : arriver à peindre des spectacles aussi beaux que ceux auxquels j'assiste en fermant les yeux ou en rêve. C'est là, pour mon travail de peintre, une sollicitation constante qui, à mon grand bonheur, m'entraîne toujours plus en avant. »
La Grande Souche, huile sur bois, 99x116 cm, 1960.
Mais exista-t-elle vraiment, pour Serge, la frontière entre rêve et réalité ? : « Quand le bel et placide amandier qui était dans le haut d'un petit talus bordant le chemin descendant au jardin a été foudroyé, je ne pensais pas que ce qu'il en resterait une fois que nous en aurions récupéré le bois provoquerait, en retour, un pareil coup de foudre dans mon regard de peintre !
La surprise fut totale : le troupeau étant tranquille, je me suis assis au sol et aussitôt, en premier plan devant le paysage, l'animal fabuleux, puissant et envahi de plantes, m'est apparu. Ne me restait plus qu'à me mettre à peindre ! »
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Une Nature silencieuse de 1960.
Natures mortes, vraiment ?
La Corne
La Souche aux marguerites.
Le Grand Rêve et la réalité 'contemporaine'.