À propos de Cézanne par Marthe Savon-Peirron.

   Contrairement à cette avant-garde qui ne se veut la fille de personne et fait avec ingratitude débuter la poésie ou la peinture à ses propres travaux, j’aime surprendre chez les grands artistes les traces de l’hérédité.

Lucienne Desnoues

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   C'est plus particulièrement via le paysage que dans la peinture Fiorio des années soixante se manifestent de subtiles attaches avec celle de Cézanne par l'art de la construction en perspective aérienne et celui d'une simple mais néanmoins savante architectonique des plans grâce auxquels le partage d'un certain état d'esprit d'entrée présent dans l'air règne finalement en maître sur la toile.

Marthe Savon-Peirron avait donné à lire à Serge le (trop) court texte qui suit à propos de Cézanne...
Pour rappel : Marthe Savon-Peirron était une très chère amie de Serge qui l'appréciait beaucoup pour sa générosité de cœur, sa finesse d'esprit et sa grande culture générale. Écrivain doué à ses heures, elle ne parvint pas, hélas, à se faire reconnaître telle et éditer bien qu'en "haut lieu", en les "hautes sphères" - jusque celles de chez Gaaallimaaard siouplaît ! -, on eut rapproché son style d'écriture de celui de la britannique Jean Rhys.

Plus haut dans le temps, elle connut Giono et fut très proche aussi du peintre Eugène Martel dont elle a laissé par écrit ses souvenirs les plus marquants. D'autres documents de ce genre, présents dans les archives de Serge, feront l'objet, ici-même, de prochains billets où, de nouveau, nous la lirons.

(Clic gauche sur le texte pour une lecture plus confortable)

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Texte de Marthe Savon-Peirron.

Eugène Martel.(1). Une page de Marthe Savon-Peirron, amie commune à Eugène et Serge.

Eugène Martel.(2) Une autre page de Marthe Savon-Peirron.