A propos de Jean Mogin.
Voici un article de Jean Tordeur écrit à l'occasion de la sortie de Maison partout, l'ultime recueil de poèmes publié en 1985, au bord de mourir, par Jean Mogin, le très cher époux de Lucienne Desnoues. C'est Lucienne elle-même qui, bien plus tard, m'en avait chaleureusement procuré une photocopie.
Plus que simple amitié, la grande affection fraternelle de Jean Mogin envers Serge en particulier et pour les Fiorio en général ne se démentit jamais, tout comme son admiration attentive pour l'œuvre du peintre dont il sut si justement saisir et apprécier les caractéristiques majeures aussi bien que les diverses autres richesses moins évidentes.
En rapport avec cette dernière catégorie, je me souviens que discutant dans l'atelier devant un Petit Marché comme Serge aimait en peindre de temps en temps pour en nourrir et en renouveler ainsi le thème, Jean me fit tout à coup observer - avec attention, dans le sillage de la sienne - comme peu nombreux peut-être le découvriraient dès l'abord, y étant sensibles : « Remarque donc ô combien le faux blanc de l'ail est juste ! » Et je le revois joindre encore le geste à la parole pour désigner de l'index sur la toile une belle et grande tresse.
Délicate petite leçon de peinture " sur le pouce " que je n'ai jamais oubliée.
Extrait de Maison partout, un poème d'une brûlante actualité, il me semble :

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Quelques liens :
Jean Mogin.
De nouveau Jean Mogin.
La vie...gne de Jean Mogin.
Entre Lucienne Desnoues et Jean Mogin.
Une lettre de Jean Mogin.
Je me souviens de Montjustin par Gérard Oberlé.
Texte de Jean Mogin sur la peinture de Serge.
