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Serge Fiorio - 1911-2011.
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Serge Fiorio - 1911-2011.
  • Actualités de l'œuvre et biographie du peintre Serge Fiorio par André Lombard et quelques autres rédactrices ou rédacteurs, amis de l'artiste ou passionnés de l'œuvre. Le tout pimenté de tribunes libres ou de billets d'humeur.
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7 février 2016

Provence par Thyde Monnier.

Provence

Et une pyramide de liens pour les plus curieux :

Thyde Monnier, une lettre du 26 octobre 58
Thyde Monnier : un Noël de 1937 où personne n'est vraiment à l'abri !
Thyde Monnier 1
Le billet de...Thyde Monnier.
Provence par Thyde Monnier.
Deux messages de Thyde Monnier.1887-1967.
Une carte de Thyde Monnier 1942.
Je viens de voir hier des peintures à s'évanouir de joie ! par Gérard Allibert.
Thyde Monnier et le beau terrassier italien.
L'Âne et le Bœuf; le Cerf et la Colombe ! ou Attention chef-d'œuvre ! par Gérard Allibert.
L'accouchement de Clara, l'aveugle du Chant du monde.

 Dans le journal de Thyde Monnier.

 

*

Traduzione a cura di Agostino Forte :

 

1952 Blasco Mentor-peinture-paysages Solliès-Toucas olio su tela

Blasco Mentor, Solliès-Toucas, 1952, olio su tela

   Sono nata a Marsiglia dove sono vissuta per quarant’anni passando dei periodi a Solliès-Toucas nella vallata del Gapeau il cui scenario ho usato in Grand cap, Le pain des pauvres e Nans le berger. E tra gli altri libri del ciclo dei Desmichels: La Demoiselle si svolge nelle Basses-Alpes; Travaux nell’alto Var, fra Draguignan e Barjols; Le figuier stérile, nei dintorni di Tolone; Les forces vives ci riporta nella valle del Gapeau fra Signes e Farlède. A Châteauvieux, nel quale il provenzale Charles Maurras ha agevolmente riconosciuto il villaggio d’Allauch, vicino a Marsiglia, ho abitato per dieci anni. Stesse atmosfere vi hanno trovato La rue courte come pure Annonciata. L’ultimo libro che compone il ciclo delle Petites destinées ha come scenario Auriol e la valle di Saint-Pons, mentre per Fleuve si va dall’Alta Savoia ai Maures.

tin-signs-hyeres-la-cote-des-maures

Ma da sola Marsiglia non è la Provenza. Se quella è la bella ragazza rossa di labbra, di calda carne, la Provenza è una nobile signorina segreta e casta che non vi si getta al collo come Gyptis1. Bisogna appressarsi a lei con rispetto, conoscerla a poco a poco, guadagnarsela. Solo allora si scoprirà la magia dei vecchi villaggi provenzali contenenti una tale quantità d’incanto e poesia che il pubblico è conquistato in anticipo, poiché non siamo forse da sempre tutti perdutamente innamorati di questa bellezza magnificata dalla nobile grazia dei cipressi, dal fluente argenteo degli ulivi che sposano le mani appassionate del mistral? Ognuno di noi conserva nel suo cuore il tenero ricordo che gli ha lasciato il passaggio in uno di questi paesini dell’alto Var, delle Basses-Alpes come delle Maritimes, del Gard e della Drôme che sono ancora della splendida Alta-Provenza. Lo so, si può dire: “Dopotutto non sono altro che dipartimenti come altri”. Non è così. È un mondo. È un altro pianeta dove il cielo è di seta e la terra di fuoco: è la Provenza!

Thyde Monnier

NOTE:

1: Gyptis è la figlia del Re dei Liguri che andò in sposa a Protis, mitico fondatore di Marsiglia.

Portrait Thyde Monnier Raymond Fraggi

Raymond Fraggi – Ritratto di Thyde Monnier

Altri luoghi del presente blog dove si tratta della figura di Thyde Monnier :

http://sergefiorio.canalblog.com/archives/2015/11/01/32859946.html

http://sergefiorio.canalblog.com/archives/2016/09/03/34260837.html

Per uno sguardo sulla figura di Thyde Monnier:

in italiano : https://it.wikipedia.org/wiki/Thyde_Monnier

in francese : http://thyde.monnier.pagesperso-orange.fr/Sommaire.htm

Per alcune fotografie di Thyde Monnier:

http://thyde.monnier.pagesperso-orange.fr/SGDL.htm

 

 

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Commentaires
A
A propos de Thyde Monnier et Serge Fiorio…<br /> <br /> « LUBERON, ses Mages [Mage, magicien, Majo, plus grand] :<br /> <br /> Henri Bosco : Le Trestoulas, le Mas Théotime, « Il y a dans la Haute Provence une montagne qu’on appelle le Luberon. Jadis sur ses hauteurs vécurent des troupeaux de centaures. Le Luberon était un dieu. Du moins les poètes l’affirment. Sources et bouquets d’arbres y attestent encore la présence des nymphes » (Noëls et chansons de Lourmarin). Frédéric Mistral et son « Aspre Leberoun » (Mireio). Alphonse Daudet (ou Paul Arène…), « Les étoiles ». Ponson du Terrail dont un roman débute à Lourmarin. Thyde Monnier : « La Combe », dont on dit qu’elle est venue l’écrire sur place. <br /> <br /> René Char et son ami Albert Camus à Lourmarin dont le vénérable et dernier maréchal ferrant-ferronnier m’avait dit dans les années 1970, avec un humour froid sans doute un peu moqueur à mon égard, sur ma demande « Comment était Camus ? » : « Il jouait bien aux cartes ! », leçon d’humanité… <br /> <br /> Serge Bec, l’ami : « Encorbello-te O Leberoun ma peirenco paraulo […] Encorbello-te O Leberoun e leisso ana l’amour… Encorbelle-toi O Luberon ma parole de pierre. Encorbelle-toi O Luberon et laisse faire l’amour… [Poèmes de la Clarencière]. Les deux peintres de sa Terre, son Ciel et sa Fraternité : Serge Fiorio (1911-2011), l’ami, cousin de Jean Giono, et Henri Pertus ».<br /> <br /> (Extrait du « Dictionnaire illustré du village de Provence, Saint Martin de Castillon, Luberon la Montagne » André Pierre Fulconis).
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