Inauguration de l'exposition Fiorio de Gréoux.
Bon, puisque aucune photo de l'assistance présente à l'inauguration ne me parvient malgré mon appel dans un précédent billet - je n'ai moi-même pas eu la présence d'esprit d'en faire une ou deux - je me décide finalement à en dire quelques mots pour en rendre compte. (Par contre, j'en ai reçu tout un généreux florilège de la part de notre ami le photographe Robert Callier prises, elles, au fil de la première visite guidée du 7 !).
Il y avait du monde, mais un peu moins que ce que j'avais imaginé : la canicule et l'heure choisie (11 heures) n'étant pas des plus favorables. Mais tout cela, au fond, n'est pas à regretter, étalant les visites sur les deux mois à venir. Les fidèles d'entre les fidèles étaient là cependant, peu de curistes il semble. Beaucoup ayant connu Serge et en gardant un souvenir en mémoire racontaient volontiers. D'autres faisaient part du jour, de l'heure et des circonstances de leur achat d'une toile vénérée, depuis, comme une relique insigne.
Tout cela était fort sympathique et agréable à vivre grâce aussi - ce qui, par les temps qui courent, n'est pas négligeable - aux beaux ombrages du parc et à l'efficacité de la climatisation : qu'on se le dise !
Lucie Poireau, directrice de la médiathèque, Jacky Michel-l'instigateur et moi-même, nous avons simplement dit quelques mots d'accueil et d'introduction à l'exposition. Sans oublier de remercier les prêteurs qui se sont fort généreusement séparés de leur (ou leurs) toile(s) pour deux mois et demi. Que Pierre Ricou, Joseph Marando, ainsi que Robert Callier, soient ici aussi félicités pour leurs apports photographiques, chacun de grande qualité : l'appareil photo étant visiblement pour eux un véritable troisième œil. Les journalistes étaient là pour rendre compte bientôt dans la presse : on attend la suite.
Nourrissant la curiosité, l'aiguisant aussi, un papier de Haute-Provence info donnait heureusement, la veille, bon nombre de renseignements, lançant en outre au passage, en fin d'article, la petite graine d'une Maison Fiorio à ouvrir au public un jour ou l'autre, quelque part dans le pays d'ici, en Haute-Provence. Pour en prendre connaissance, lire dans le blog, le billet du 4 juillet dernier où l'article est reproduit.
Aucune présence d'officiels par contre, ce qui n'est pas plus mal puisqu'il est de règle, et uniquement dans le but de ne pas faillir au protocole, qu'ils rabâchent en général toujours le même discours - pâtée insipide, sans poivre ni sel - anonyme, au nom des diverses administrations dont ils sont les émissaires en place. Brillants par leur absence, ils nous auront au moins épargné ça à avaler !
Mais cela est quand même hautement significatif, disant bien clairement combien ces responsables des affaires publiques attachent d'importance et ont d'attachement aux valeurs culturelles et patrimoniales dont Serge, en l'occurrence, est depuis longtemps par ici l'une des - nombreuses ! - pièces uniques dans la collection régionale du territoire que ces messieurs-dames justement administrent !
Cela, quoiqu'avec insistance ceux-ci, ou leurs alter ego, nous bassinent par ailleurs volontiers avec les mots mêmes de mémoire, territoire, culture et mise en valeur du patrimoine ! Parole de sage, encore une fois, j'y reviens : dans ses Principes et préceptes du retour à l’évidence, Lanza del Vasto, ami de Serge, avait raison : « La sincérité qui ne coûte rien ne vaut rien ».
Les photos sont de Jacky Michel et de Daniel Bourcelot. Ci-dessus, photos dans la photo : Serge, bras croisés, une photo de Marcel Coen. Et une autre, du même devant sa tasse, est de Joseph Marando. À droite, l'ultime toile, inachevée.
NB : les deux prochaines visites guidées auront lieu les mardi 4 août et 1er septembre (pas le 2, comme je l'ai dit par erreur à la radio), à 16 heures 30. Joyeuse, colorée et conviviale, la première a été un succès comme en témoignent les photos ci-dessous que nous devons à la générosité d'un certain Robert Callier - celui qui, été 2010, photographia Serge en dernier et ses mains en particulier.
Et puis, au soir du 17, pour se rafraîchir le corps et l'âme en altitude :




