26 septembre 2024
Lucienne Desnoues et la poésie du repassage
La poésie étant partout chez elle en sa vie, il n'y avait vraiment pas de cloison pour Lucienne entre ses diverses tâches domestiques et familiales, ses plaisirs de jardinière, ses travaux de bricoleuse, de décoratrice, et son art de poète classique accompli.
Ainsi puisait-elle souvent et tout naturellement l'inspiration du quotidien, fut-il apparemment le plus ordinaire, pour finalement le révéler, aussi bien, pierre précieuse à facettes.
Rembobiner de la ficelle, par exemple, pouvait très bien lui inspirer soudain le premier jet d'un quatrain, le mettant déjà en réserve de mémoire tout en poursuivant sa besogne.
Ainsi puisait-elle souvent et tout naturellement l'inspiration du quotidien, fut-il apparemment le plus ordinaire, pour finalement le révéler, aussi bien, pierre précieuse à facettes.
Rembobiner de la ficelle, par exemple, pouvait très bien lui inspirer soudain le premier jet d'un quatrain, le mettant déjà en réserve de mémoire tout en poursuivant sa besogne.
Qu'on lise ou relise donc le rigoureux poème qui, celui-là sous l'évocation d'une scène de repassage par temps d'orage, nous livre en même temps en filigrane, en abyme, par analogies, comme on voudra, quelques rares secrets de son art poétique en rapport direct avec les fortes caractéristiques de son propre caractère révélées itou en miroir ; l'écriture étant idéal moyen de mise à jour de l'or intérieur en appui sur les profondeurs du réel et l'accomplissement des tâches quotidiennes.
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