Nous sommes les deux plus grands peintres de l’époque, toi dans le genre égyptien, moi dans le genre moderne.

Henri Rousseau à Picasso.

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Ça devient imaginaire, ça je l'aurais pas imaginé !

Aimée Castain.

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- Que diriez-vous, cher maître, si demain l'un de vos tableaux faisait son entrée au Louvre ?

- Déjà !

Serge Fiorio.

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C'est en 1967, grâce à l'entremise de son ami le photographe Robert Doisneau, que Serge fait la rencontre d'Anatole Jakovsky, alors "pape", comme on dit, des Peintres de la semaine des sept dimanches, selon le titre plein d'un humour vengeur que celui-ci donna à l'un de ses ouvrages puisque les Naïfs - une invention, disons-le au passage, de l'éminent critique, marchand et collectionneur allemand Wilhelm Uhde - sont habituellement désignés par le vocable à la fois péjoratif et restritif - préjugeant donc par là d'entrée défavorablement des œuvres - de Peintres du dimanche.

Pourtant, dans les années soixante, certains d'entre eux font déjà partie de l'officielle Histoire de la peinture, à commencer par le tout premier et le plus fameux encore aujourd'hui d'entre eux : Henri Rousseau, malicieusement surnommé le Douanier par Alfred Jarry parce qu'il travaille alors... à l'octroi !

Wilhelm Uhde, qui fut - lui-même autodidacte - véritablement le premier défenseur de ce genre de peintres, utilisera aussi les dénominations de Peintres au cœur sacré et celui de Primitifs modernes qui, il est vrai, aux meilleurs, conviennent beaucoup mieux.
Dans le cas de la peinture Fiorio, une certaine dose de naïveté apparente n'y est, pourtant déjà originale par elle-même, en son essence, rien d'autre que l'arbre qui cache plusieurs forêts entières d'encore bien plus rares - à la fois aussi évidentes que mystérieuses - qualités des sens, de métier et d'esprit.

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Texte d'Anatole Jakovsky.
Naïf ? (1)
Une lettre du pape.
Jakovsky. Bal masqué.
Une dédicace d'Anatole Jakovsky.

Naïf ? (2)

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