Henri Pertus, peintre admirable !

   Comment se fait-il qu'en nos quarante années d'amitié que Serge ne m'ait à aucun moment invité à faire la connaissance d'Henri Pertus, son proche voisin de St-Martin de Castillon ? Mystère et boule de gomme !
J'avoue que, rétrospectivement, je lui en veux un peu car voilà un artiste comme on n'en découvre pas si souvent de nos jours de cette qualité, ni de cette trempe.

Il semble que leur relation ait été quasi inexistante puisque - à ce qu'on m'a dit hier - Serge ne se rendit qu'une seule fois chez Pertus, à l'époque où celui-ci créait - co-fondateur donc - avec l'Abbé Martel, le mouvement Alpes de Lumière.
Pertus, de son côté, ne s'étant, à ma connaissance, jamais manifesté chez les Fiorio.
Dommage vraiment, car je crois que ces deux frères en esprit avaient un assez large fond commun pour s'entendre et bien des possibilités de mutuellement s'enrichir. Tout au moins, en tout cas, ça c'est sûr, assez d'intérêts semblables pour faire amitié véritable.

Le soir, 1956, hst 46x61 cm

Fils du peintre Ferdinand Pertus et descendant, par sa mère, du sculpteur Louis Guillaume Fulconis qui réalisa la Coupo Santo , Henri Pertus naît à Nîmes en 1908, il meurt à Toulon en 1988. Voilà un peintre que j’aurais bien aimé connaître... Lire la suite

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