Voici que l'ami Pierre Renaud...

   Voici que l'ami Pierre Renaud me communique cette annonce de programmation du Conservatoire d'Aix-en-Provence agrémentée d'une partie d'une très médiévale neige Fiorio. Ce dont je le remercie vivement.

"Ils" ont bien fait de la choisir, je ne vais pas dire le contraire bien entendu, ni faire la grimace ; tout en regrettant, certes, que la signature n'apparaisse ni ne soit mentionnée par ailleurs nulle part. Ce qui est dommage, cette peinture de Serge ayant été pourtant bien choisie : aussi bien hautement musicale que d'esprit sensiblement gionesque, tout en restant cependant Fiorio d'abord et avant tout !
C'est justement là, sur ce terrain commun de la création artistique que - dans un sens comme dans l'autre - les deux artistes se croisent et même se retrouvent ; pas dans la vie qu'ils ont menée en fait chacun de leur côté sans jamais plus trop se fréquenter après le tout "début", alors vécu il est vrai de près, dans les premières années trente, à Taninges, et chaque hiver de ces mêmes années, à Manosque, quand la rigueur du froid haut-savoyard interdisait impérativement à Serge de manier la barre à mine ou de moudre du caillou en gravier à la carrière paternelle.

Bon, "ils" auraient pu solliciter - comme il se doit - l'autorisation de reproduction du tableau en entier (au lieu de la contourner ici par une simple "citation"), laquelle, naturellement, leur aurait été bien volontiers accordée gratos vu que les peintures de Serge appartiennent en fait bien sûr à tout le monde du moment - et c'est le cas - qu'il ne s'agit pas de leur faire subir une pure et dure exploitation commerciale, ni de les dénaturer autrement ! En s'en servant ou les faisant servir de marchepied ou d'escabeau par exemple...

Ce contre quoi les ayants-droit doivent rester vigilants, mobilisés, pour heureusement servir au besoin de bouclier et de filtre quand, loyaux et responsables, n'abusant pas de leurs pouvoirs, ils n'exploitent pas eux-mêmes en premier les œuvres au lieu d'en assurer la protection, la diffusion en même temps que la défense qui leur incombent à la fois en regard de leur âme et conscience autant que selon les articles de loi.

Car avoir ainsi charge d'œuvres, n'est-il pas, ni plus ni moins, avoir par là charge d'âmes ?

PS : je viens d'adresser le présent article au Conservatoire Darius Milhaud.

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Saison artistique : Musique / Danse / Théâtre	Si ce message ne s'affiche pas correctement, cliquez ici
Le chant du monde ou le cheval fou
Musique - Théâtre
Vendredi 13 mars  à 20h30 - Auditorium Campra
Texte de Jean Giono « Matelot, vieux bûcheron père du rouquin et Antonio le pêcheur sont à la recherche du fils disparu pendant l’été et apprennent le noeud de l’histoire : l’enlèvement par le rouquin de Gina, la fille de Maudru, maître du haut pays et des troupeaux de taureaux. Cet enlèvement enclenche une "guerre de Troie" : poursuivi par les chiens et les hommes de Maudru, le rouquin tue le neveu à qui Gina était promise. » Mise en espace | Alice Mora et Romain Delepierre Direction musicale | Olivier Lechardeur Mise en corps| Christine Lyon-Moal Mise en lumière | Eddy Mangani Classe de Musique de Chambre Classe d’Art Dramatique cycle 3

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Le tableau en entier.

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Quelques liens :

UN AUTRE POÈTE DE LA FAMILLE.

 Giono au Mucem-Contrepoints.

 Jean Giono et ses cousins Fiorio à Taninges par René Rosnoblet.

Fiorio-Giono (pour inverser un peu !)

Giono et les peintres de Michèle Ducheny.

Giono et la peinture.

À propos du fameux peintre-naïf-cousin-de-Giono.

Les tribulations du premier Portrait de Giono.

Le premier portrait de Giono. 1

Comments

[SergeFiorio-blog]

Rien que ça !

M'enfin, tu aurais dû réagir vertement, même si tu ne pouvais plus le faire - à ce que je comprends - que rétrospectivement. Ne serait-ce qu'afin que cela ne se reproduise pas.

Quand, dans un autre article, je parlais d'anthropophages...

[jacques ibanès]

Certains organisateurs sont légers en matière de paternité des oeuvres. Il y a quelques années a eu lieu à Manosque une exposition sur le bestiaire de Giono. J'avais accordé bien volontiers la reproduction de 26 de mes textes qui étaient exposés dans autant de cadres avec de magnifiques illustrations. Il se trouve que mon nom n'a jamais été mentionné ni sur l'affiche, ni quelque part dans l'exposition (à ce qui m'a été rapporté)...