Bonnes (excellentes !) nouvelles de Gérard Oberlé.
Publier un livre, c'est un peu comme se foutre à poil.
Gérard Oberlé
*
D'abord ami de Norge, puis de Jean Mogin et Lucienne Desnoues, par eux devenu également proche de Serge, Gérard Oberlé fait paraître cette fois-ci un Heptaméron avec chardonnay qui, outre son originalité d'esprit, conforte en les confirmant les qualités de style d'une œuvre aujourd'hui importante.
Ce sont sept nouvelles écrites pour satisfaire - paraît-il - à la demande d'une certaine Hélyette Rodary, fidèle lectrice en manque qui sollicite son écrivain favori : « C'est dit ! Je vous donne six mois pour me bricoler un Heptaméron de votre façon » lui intime-t-elle au cœur d'une courte lettre.
Fictive ou pas - anima de l'auteur ? -, je ne sais ; mais c'est grâce à elle en tout cas, selon son bon vouloir ou bien à son bon prétexte, que Gérard Oberlé nous livre ces jours-ci - son fidèle et proche Chassignet à l'appui - sept histoires rassemblées en un peloton serré où l'humour - mais pas que - le dispute au baroque et au farfelu dans une langue où, comme chez tout écrivain bien né, Pégase se régale à cavalcader d'aise et de plaisir, en même temps qu'à faire feu, ici et là, des quatre fers en chacune des sept nouvelles puisqu'il y est partout chez lui !
Serge et Gérard à Monjustin dans le tout début des années quatre-vingt.
*
Je me souviens de Montjustin par Gérard Oberlé.
La vie est un tango.
Montjustin à la belle époque.
*