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Serge Fiorio - 1911-2011.
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  • Actualités de l'œuvre et biographie du peintre Serge Fiorio par André Lombard et quelques autres rédactrices ou rédacteurs, amis de l'artiste ou passionnés de l'œuvre. Le tout pimenté de tribunes libres ou de billets d'humeur.
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20 juin 2017

Tribune libre par Philippe Courbon.


L’abstention électorale majoritaire en France !

De "l'obligation" des citoyens et de la responsabilité des élus !!! et les bulletins blancs ???

 
Aux élus Parlementaires, à celles et ceux qui proclament un modernisme institutionnel, une moralisation de la vie politique, une démocratie participative, une unité démocratique, un pragmatisme électoral, and Co !
 
Réflexion et Contribution librement et amicalement partagées !
 
   Le printemps 2015 propice à la créativité verdoyante (!) et surtout l’annoncée prévisible des débâcles électorales (déjà ! et oui), avaient incité le Groupe des Verts de l’Assemblée Nationale à déposer une proposition de loi visant à imposer une obligation d’aller voter !!! https://fr.news.yahoo.com/pays-o%C3%B9-vote-obligation-114935807.html
 
Pauvre démocratie ! qui pensait et qui repensera peut-être suppléer au désenchantement du peuple à l’égard de son personnel politique, en l’obligeant à se rendre aux urnes !
 
   Le printemps 2017 marquera, lui, le record absolu du seuil d’absentions qui ne peut laisser aucun commentateur penser un instant que les seules raisons en soient le manque de civisme, et le désintérêt.
 
Et si dans ce silence des urnes, qui comme chacun(e) le sait sont souvent un peu étroites pour contenir tous nos rêves et nos envies d’humanité.... Si dans ce silence, disais-je, s’élevaient tant de “voix”, -qui ne disposent pas de moyens démocratiquement reconnus pour faire entendre leur mécontentement- parce qu’elles  n’avaient pas d’autres moyens que celui de s’abstenir pour justement se faire ENTENDRE !!! ne conviendrait-il pas, pour les politiques, de s’interroger sur la “pérestroïka” dont notre société a besoin pour évoluer vers une vraie réforme du régime parlementaire, sortant des privilèges de statuts appartenant à un autre temps, et s’il est encore possible, reposant les fondamentaux d’un engagement inspiré d’une éthique de la conviction tout autant que d’une éthique de la responsabilité !
La transition “politique”, même moralisée, ici comme en d’autres sujets (écologiques, climatiques, énergétiques) ne fera pas l’économie d’une éthique individuelle, celle de la conscience d’hommes et de femmes libres, non assujettis, qui ne pactisent pas avec les petits arrangements politiques, les mensonges d’un jour, la fin qui justifie les moyens, et pire encore le travestissement de la parole allant parfois à évoquer “l’unité” pour parler en fait d’ ”uniformité”.
 
Une occasion avait été offerte aux parlementaires d’entendre le désaveu grandissant de l’opinion publique en abordant, enfin, de façon moderne, ample et courageuse, la reconnaissance du bulletin blanc. Or, malgré la loi votée en février 2014, les bulletins blancs ne sont toujours que comptés.
Pour cause, les parlementaires qui ont voté la dite loi ont réussi ce “déni” de démocratie de faire en sorte que le  volume des bulletins blancs n’entre pas dans les suffrages exprimés et qu’il n’influence donc pas sur les résultats.
 
Ainsi, préservant leurs sièges plutôt qu’osant aborder leur remise en question, par cet inachèvement du dispositif législatif sur “le bulletin blanc”, les parlementaires de l’époque ont accentué un contexte où le “citoyen-désenchanté” va préférer, je pense, s’abstenir, ou alors aller vers un vote de contestation quitte à ce que celui-ci aille dans les extrêmes, puisque son “bulletin blanc” n’aura jamais la capacité d’invalider une élection !
Ainsi un(e) candidat(e) peut être élu(e) avec un seuil de 40 ou 45 % d’absentions et de 5 ou 10 % de bulletins blancs ! Cela n’est plus possible !
Pardon, je disais cela en 2015, mais cette dernière élection de juin 2017 montre qui si, c’est possible ! regardez AUJOURD’HUI  les résultats électoraux autour de vous !
 
Dans notre démocratie, le droit de vote est un acte civique de la plus haute importance. Le droit de vote doit donc être encouragé et valorisé. C’est l’appel au choix de chacun(e) d’entre nous, dès lors que “l’offre politique” est à hauteur de la dignité, de la responsabilité et de l’éthique que l’on peut attendre des élu(e)s que nous embauchons. Ce qui, chacune et chacun s’en fera juge, n’est jamais acquis !

Les motivations de l’électeur “vote blanc” ne sont pourtant ni le désintérêt, ni le manque d’information mais avant tout le simple refus des candidats en présence.

Le vote blanc n’est ni une abstention, ni un vote nul. Il permet aux électeurs d’adresser un message à leurs élus tout en offrant une meilleure lisibilité des résultats d’un scrutin. Sa reconnaissance, plus de 70 ans après le droit de vote aux femmes, serait une des plus manifestes expressions de l’évolution de notre démocratie !

Alors, ces nouveaux parlementaires élus aujourd’hui, dont beaucoup nous dit-on vont siéger pour la première fois au Palais Bourbon, auront-ils cette audace démocratique de légiférer sur la reconnaissance effective du Bulletin Blanc ? Sur l’invalidation d’une élection dont la majorité serait constituée de “votes blancs” ? Et...pardon, aussi de se l’appliquer à eux mêmes, sans attendre la fin du mandat présidentiel ???

Si vous êtes arrivé(e)s jusque là de votre lecture, il me reste à vous remercier pour l’attention que vous aurez prêté à ce Billet d’humeur !

Bien cordialement,

Philippe Courbon.

En hommage à mon Ami Georges Krassovsky, fondateur du Nouvel Humanisme et d’Esprit Libre et ardent défenseur de la reconnaissance du bulletin blanc, décédé en juin 2011.

*

En lien : Tribune libre de Philippe Courbon du 23 mars 2015 et https://www.youtube.com/watch?v=Kxkvba3GH3g&

*

 

TRADUZIONE a cura di Agostino Forte :

 Tribune libera di Philippe Courbon.


L’astensione elettorale maggioritaria in Francia!

Dell’ “obbligo” dei cittadini, della responsabilità degli eletti (!!!), delle schede bianche (???)

Agli eletti in Parlamento, a coloro che proclamano un rimodernamento istituzionale, una moralizzazione della vita politica, una democrazia partecipativa, una unità democratica, un pragmatismo elettorale, e compagnia bella!

Riflessione e Contributo spontaneamente e amicalmente condivisi.

La primavera 2015, propizia alla creatività verdeggiante (!) e soprattutto l’annuncio dei prevedibili fiaschi elettorali (già! sì), avevano spinto il Gruppo dei Verdi all’Assemblea Nazionale a depositare una proposta di legge che imponesse l’obbligo di andare a votare !!! [https://fr.news.yahoo.com/pays-o%C3%B9-vote-obligation-114935807.html]

Povera democrazia, se si pensa di poter supplire al disincanto popolare nei confronti dell’apparato politico con l’obbligo di recarsi alle urne!
La primavera 2017 registrerà la soglia assoluta di astensione al voto che non potrà lasciare nessun commentatore nella condizione di pensare per un solo istante che le uniche ragioni vadano ricercate nella mancanza di senso civico e nel disinteresse.
E se in questo silenzio delle urne, che come ognuno sa sono un po’ troppo strette per poter contenere tutti i nostri sogni e desideri … se in questo silenzio, dicevo, si sono levate così tante “voci” (non disponenti d’altri mezzi democraticamente riconosciuti per far intendere il loro malcontento) che non avevano altra risorsa se non l’astensione per farsi ASCOLTARE (!!!), non converrebbe allora che i politici si interrogassero circa l’insorgenza di una ”perestrojka” (1) di cui la nostra società ha bisogno per evolversi verso una vera riforma del regime parlamentare, uscendo dal privilegio degli statuti appartenenti a un altro tempo e, se è ancora possibile, riproporre le basi di una partecipazione ispirata tanto a un’etica della convinzione quanto a un’etica della responsabilità.
La transizione “politica”, altrettanto conformata,  qui come in altri soggetti (ecologici, climatici, energetici) si spenderà per un’etica individuale, quella della coscienza di uomini e di donne libere, non assoggettati, che non scendono a patti con le piccinerie degli accomodamenti politici, le menzogne giornaliere, il fine che giustifica i mezzi e, peggio ancora, il travisamento della parola che pur nell’evocazione de “l’unità” sottende in realtà all’ “uniformità”
Ai parlamentari era stata offerta l’occasione di ascoltare la montante disapprovazione dell’opinione pubblica con l’affrontare, allora, in modo attuale, ampio e coraggioso, il riconoscimento della scheda bianca. Ora, malgrado la legge votata nel febbraio del 2014, le schede bianche vengono solo contate (2).
Per loro motivi, i parlamentari che hanno votato la suddetta legge sono riusciti in quel “diniego” di democrazia cui consiste nel far sì che l’ammontare delle schede bianche non rientri nei suffragi espressi e non sia dunque in grado di influenzare il risultato.
Di conseguenza, preferendo conservare le loro poltrone piuttosto che affrontare la loro messa in discussione, con questa deficienza del dispositivo legislativo sulla “scheda bianca”, i parlamentari d’allora hanno accentuato una situazione in cui il “cittadino-disilluso” preferisce, credo, astenersi, quando non orientarsi verso un voto di protesta vòlto a beneficiare gli estremi, datosi che la propria “scheda bianca” non sarà mai in grado di invalidare un’elezione.
Dipoi un(-a) candidato(-a) può essere eletto(-a) con una soglia del 40 o 45% di astensioni e il 5 o 10% di schede bianche.
Non è più possibile continuare così!
Chiedo scusa, questo lo dicevo nel 2015, ma quest’ultima votazione del giugno 2017 mostra che sì!, è possibile, guardatene i risultati elettorali ODIERNI!
Nella nostra democrazia, il diritto di voto è un atto civico di grandissima importanza. Il diritto di voto deve quindi essere incoraggiato e valorizzato. È la chiamata a scegliere per ognuno(-a) di noi, poiché “l’offerta politica” sia all’altezza della dignità, della responsabilità e dell’etica che ci si può attendere dagli eletti(-e) che assumiamo. Il che, ognuno potrà giudicare, non è mai scontato.
Le motivazioni dell’elettore “voto bianco” non sono comunque il disinteresse né la mancanza d’informazione ma, prima di tutto, il rifiuto dei candidati presentati.
Il voto bianco non è un’astensione né un voto nullo. Permette agli elettori di indirizzare un messaggio ai candidati permettendo una migliore lettura dei risultati di uno scrutinio. Il  suo riconoscimento, a più di 70 anni dall’acquisizione del diritto di voto alle donne, sarebbe una delle più evidenti espressioni dell’evoluzione della nostra democrazia.
Ebbene, questi nuovi parlamentari oggi eletti, dei quali molti sappiamo sedere per la prima volta al Palais Bourbon, avranno quell’audacia democratica di legiferare sull’effettivo riconoscimento della Scheda Bianca? Sull’annullamento di un’elezione nella quale la maggioranza fosse costituita da “voti bianchi”? E anche … scusate, di applicare la legge a sé stessi, senza attendere la fine del mandato presidenziale?
Se siete giunti(-e) a leggermi fino a qui non mi resta che ringraziarvi per l’attenzione che avete prestato a questo corsivo.

Cordialmente,
Philippe Courbon.

In omaggio all’Amico Georges Krassovsky, fondatore di Nouvel Humanisme e di Esprit Libre, fervido difensore del riconoscimento della scheda bianca, scomparso nel giugno del 2011.

***

1: perestròjka s. f. [voce russa, comp. di pere, indicante mutamento, e stroit «costruire»; propr. «ricostruzione, riorganizzazione»]. – Termine adottato nella politica interna sovietica e poi accolto dal giornalismo internazionale per indicare l’insieme di riforme politico-economiche (ricambio nei vertici di partito, adozione di nuovi sistemi di rappresentanza ed elettorali, moderato liberismo economico, riconoscimento delle opposizioni interne, ecc.) che caratterizzarono l’azione di Michail S. Gorbačëv a cominciare dal marzo 1985, quando venne a occupare la carica di segretario del Partito Comunista sovietico. A perestrojka era solitamente associato il termine glasnost (v. la voce), spesso tradotto in italiano con trasparenza.
[fonte: http://www.treccani.it/vocabolario/perestrojka/]

2: Legge del 21 febbraio 2014 vòlta a riconoscere il voto bianco alle elezioni.
A che punto siamo?
La legge è stata promulgata il 21 febbraio 2014. È stata pubblicata sul Journal  Officiel (Gazzetta Ufficiale francese) del 22 febbraio 2014.
La proposta di legge era stata definitivamente adottata dal senato il 12 febbraio 2014.
Depositata all’Assemblea nazionale il 24 luglio 2012 dai Sigg. François Sauvadet, Jean-Louis Borloo, Charles de Courson e diversi altri colleghi, la proposta di legge era stata adottata in prima lettura dal Senato il 28 febbraio 2013 e dall’Assemblea nazionale in prima lettura, con modifica, il 22 novembre 2012. Successivamente era stata adottata, in seconda lettura, con modifiche, dall’Assemblea nazionale il 28 novembre 2013.
Di cosa si tratta?
La legge mira a prendere in considerazione il voto degli elettori che, attraverso un voto bianco (busta vuota o scheda intatta), esprimono il loro rifiuto a scegliere alcuno tra i candidati in lizza.
La legge prevede che i voti bianchi siano d’ora in poi conteggiati separatamente dai voti nulli e come tali messe a verbale. Il numero dei voti bianchi non interviene comunque nella determinazione del numero dei voti espressi ma è menzionato nei risultati dello scrutinio.
Un emendamento depositato all’Assemblea nazionale sopprime la disposizione che prevede la presa in considerazione del numero dei voti bianchi per la determinazione dei voti espressi.
Un emendamento deposto all’Assemblea nazionale respinge, col 1° aprile 2014, la data di applicazione della legge sul voto bianco, il cui riconoscimento effettivo viene rimandato alle prossime consultazioni elettorali per il parlamento europeo.
[fonte: http://www.vie-publique.fr/actualite/panorama/texte-discussion/proposition-loi-visant-reconnaitre-vote-blanc-aux-elections.html]

 

Testo originale della traduzione:
Loi du 21 février 2014 visant à reconnaître le vote blanc aux élections.
Où en est-on ?
La loi a été promulguée le 21 février 2014. Elle a été publiée au Journal officiel du 22 février 2014.
La proposition de loi avait été définitivement adoptée par le Sénat le 12 février 2014.
Déposée à l’Assemblée nationale le 24 juillet 2012 par MM. François Sauvadet, Jean-Louis Borloo et Charles de Courson et plusieurs de leurs collègues, la proposition de loi avait été adoptée en première lecture par le Sénat le 28 février 2013 et par l’Assemblée nationale en première lecture, avec modification, le 22 novembre 2012. Puis, en deuxième lecture, elle avait été adoptée, avec modifications, par l’Assemblée nationale le 28 novembre 2013.
De quoi s'agit-il ?
La loi vise à prendre en considération le vote des électeurs qui, par un vote blanc (enveloppe vide ou bulletin vierge), signifient leur refus de choisir entre les candidats en lice.
Elle prévoit que les votes blancs soient désormais décomptés séparément des votes nuls et annexés en tant que tels au procès-verbal. Le nombre des votes blancs n’intervient toutefois pas dans la détermination du nombre des suffrages exprimés, mais il est mentionné dans les résultats du scrutin.
Un amendement déposé à l’Assemblée nationale supprime la disposition prévoyant la prise en compte du nombre des votes blanc pour la détermination du nombre des suffrages exprimés.
Un amendement déposé à l’Assemblée nationale repousse au 1er avril 2014 la date d’application de la loi, ce qui rend effective la reconnaissance du vote blanc pour les prochaines élections européennes.

 

Le Palais Bourbon

L’Assemblée nationale, il Parlamento francese

 

 

 

 

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