Brins de muguet japonais.
Quelle bonne nouvelle que l'annonce de cette toute récente publication de notre cher ami Satoru Yamamoto dont la spécialité est celle de traduire Giono en japonais. Cette fois il s'agit d'un ouvrage plus personnel encore : Balades au pays romanesque de Jean Giono. (À quand une traduction en français ?). Les illustrations photographiques sont bien choisies et du plus bel effet, pareilles pour l'œil à des fenêtres ouvertes sur le texte.
Naoko en compagnie d'Henriette Lauga dans la salle d'exposition des Amis des arts de Reillanne ! Henriette qui, efficace trait-d'union entre toutes et tous par ici, nous avait heureusement fait, il est vrai, nous rencontrer !
Et puis Banon, qui figure en couverture, est mon village natal. À dix ans j'y découvrais mon premier Fiorio - Un Chardon dans la neige - au cours de la visite d'une exposition de groupe conçue par Les Amis du Vieux Banon, à l'église haute. À quinze, j'en partis pour aller étudier au lycée de Manosque. Manosque où - ayant préféré parcourir à deux ou trois les grands espaces sauvages de Lure et de ses contreforts - je n'avais encore jamais mis les pieds !
Cependant, avec l'audace et l'enthousiasme effervescents de l'adolescence à qui rien ni personne ne fait peur, j'avais eu - comme beaucoup, je crois - l'ardent projet de rendre tout de suite visite à Giono. Hélas, sa mort fut plus prompte qu'on ne pouvait l'imaginer.
À son sujet justement, viennent encore, en vis à vis, ses deux portraits peints par Serge à cinquante-cinq ans de distance : à droite celui imaginé et achevé au Paraïs même - de 1934, dit à l'étoile et à la colombe, et le second, de 1989, réalisé, lui, à l'atelier à Montjustin, sur commande d'après une photo, mais que finalement Serge offrit de grand cœur.
Je reviendrai sur cet ouvrage dans un autre prochain billet.
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Une lithographie en vente directe : il s'agit de la toute première lithographie de Serge.
Le village représenté est Dauphin où se trouvait alors l'Atelier des Grands chemins : celui de son lithographe habituel, Philippe Moreau.
L'œuvre est signée en bas à droite à la mine de plomb avec, en bas à gauche, la numérotation : 15/150. Le tout dans un format de 39x26 cm sur beau papier.
Adresse : ateliervalentin@orange.fr
Téléphone : 06 10 56 20 10