La lettre d'un admirateur 1
Ci-dessous, voici - assortie d'une locution latine incomplète, la deuxième partie étant peut-être ainsi laissée volontairement sous-entendue - la lettre d'un fervent admirateur luxembourgeois qui ne rencontra jamais Serge mais - dans les décennies soixante-dix quatre-vingt - collectionna ardemment les Fiorio. Fiorio ayant une certaine particularité : tous sujets confondus pourvu qu'ils soient de tout petit format, pas plus hauts qu'une main grande ouverte. La collection ainsi constituée dépassa la cinquantaine de pièces que Serge expédia toujours par la Poste. Pour se délasser de grandes toiles, de la complexité d'un Carnaval, pour lui - et se - faire plaisir, s'amuser, de temps en temps il lui peignait quelque chose.
À la réception, le téléphone sonnait aussitôt à Montjustin et Serge se régalait alors d'entendre retentir au bout du fil la voix tonitruante de ce fort sympathique personnage qui, exalté, ne tarissait plus d'éloges !
Mais que sont donc devenues ces nombreuses pièces rares ?
Lire aussi : La lettre d'un admirateur 2, par François Mangin-Sintès.
et La lettre d'un admirateur 3 par François Mangin-Sintès
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Sur le blog de Bernard Baissat bonnesbobines