Dans La Croix du 27. 07 2016

   C'est mon ami André Pierre Fulconis qui, connaissant bien mon penchant particulier pour l'abstrait et plus particulièrement pour ce qu'on ose appeller Art contemporain, est "charitablement" venu jeter encore un peu d'huile sur le feu de plaies constamment ouvertes en me découpant cet article - dont il fut lui-même frappé - paru récemment dans La Croix...

Devant ce genre d'œuvres qui participe au terrorisme culturel ambiant depuis - et tout ce qui s'en suit ! - qu'on ne pisse plus dans les urinoirs mais qu'on les expose à l'envers, je ne peux  me résoudre, comme on dit, à en prendre mon parti, loin de là. Alors, comme le petit colibri de la légende amérindienne dans laquelle tous les animaux se moquent de lui et voudraient le décourager en le voyant faire des allées et venues pour quelques gouttes d'eau seulement à jeter sur le gigantesque incendie de l'immense forêt, je dis avec lui et avec un nombre heureusement grandissant d'autres colibris : « Je sais, mais je fais ma part ! »  Ma part de résistance devant l'exploitation et la dégradation flagrantes des esprits.

Le terrorisme est multi-visages, ainsi, sous le masque de l'art, il est aussi, peu à peu, devenu culturel.

Mais quel rapport avec Serge, ou sa peinture, pour justifier cette parution dans le blog Fiorio ? me direz-vous. Aucun il est vrai. Des années-lumière, ou plutôt un énorme trou noir séparent les deux peintres (au cas ou Rothko en serait un en douce !).

C'est tout simplement qu'un des ouvrages - et excellent ! - de Pierrette Fleutiaux qui, elle, est vraiment écrivain, est paru chez Actes-Sud avec une couverture de Serge ! Or, là, ce fut sans commentaire de sa part sur ce choix de l'éditeur. Il est vrai qu'il ne s'agit que d'un détail des trop peu connus Joueurs de Morra. Dans le cas, trop d'orange sans doute, ou pas assez...et puis trop figuratif figurez-vous ! N'empêche, il s'agit là de sur mesure pour le sujet de ce livre tournant autour du destin par le récit minutieux de la relation très parlante d'une mère à sa fille.

Pierrette Fleutiaux : Des phrases courtes, ma chérie

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Et de la part de J-F Jung, Fabrique Notre-Dame, 31 cours Fernande Peyre, dit cours de la Pyramide à l'Isle-sur-la-Sorgue.

Demain mardi 23 août, j’ouvre jusqu’au dimanche 28 l’avant dernière semaine de l’exposition : Georges GLASBERG, Provence années 50.

Puis, mardi 30 août, s’ouvrira la dernière semaine de l’exposition, cela jusqu’au dimanche 4 septembre inclus.

Voici les horaires d’ouverture de cette mostra : du mardi au dimanche 10h -13H et 15h - 19h

La petite poste. Oppedette. 1957.

Certains d’entre vous, lors de la soirée du 23 juillet, ont commandé le livret rééditant 17 images du photographe. Il est à disposition à la Fabrique Notre-Dame.

Pour ceux qui ne l’ont pas réservé, attention : le tirage de tête, limité à 150 exemplaires numérotés à la main, est bientôt épuisé ! Il reste aujourd’hui une trentaine d’exemplaires, disponibles au prix de 19 €. Un second tirage n’est pas encore envisagé. 

Ce photographe singulier et attachant est encore insuffisamment reconnu et republié. Pour ceux qui souhaitent poursuivre échanges et réflexions à propos de son travail, je signale quelques images commentées publiées sur mon blog ces jours-ci. Il s’agit d’un article que je vise à compléter durant ces deux dernières semaines : http://jeanfrancoisjung.blogspot.fr/2016_08_21_archive.html

Bien à tous,

Jean-François Jung

Comments

[André Pierre]

Bien sûr, André, j'ai été le premier étonné de voir cet article dans La Croix, mon grand journal d'information et de culture, un des rares journaux nationaux, avec Le Canard enchainé, objectifs et pas démagogues, d'abord par principes et aussi et surtout parce que n'appartenant financièrement qu'à eux mêmes...

André Pierre Fulconis

www.fulconis.com