À propos du blog (mot affreux !)
Chers lecteurs et lectrices,
Quelques-un(e)s d'entre vous me posent ces temps-ci par courriels quelques questions sur ma façon de m'y prendre pour tenir et nourrir ce cahier d'exercices qu'est le blog Serge. Alors, par facilité, au lieu de répondre à chacun en particulier, je préfère le faire ici en bloc, in situ !
L'heure où je poste ma prose est toujours la même : minuit-une du jour suivant, mais uniquement par invariable programmation. Ce que certains couche-tard me disent apprécier. Ce dont je déduis aussi, en toute logique, que de me lire, les endort peut-être ! Mais, depuis le début, je rédige par contre mes billets n'importe quand, par sauts, par bonds, c'est selon, d'un trait, à la file, à la venvole, comme ils viennent ou me tombent sous la plume, en "piochant" au petit bonheur la chance dans les souvenirs, les réflexions des uns et des autres, les archives de Serge, les élucubrations, les hypothèses, les suggestions et interpellations diverses, et surtout à n'importe quelle heure, sauf pendant la nuit où je ferme boutique pour de bon ! Quoique il m'arrive - rarement - d'éclairer en pleine nuit pour vite noter un mot prêt à s'envoler, ou une phrase déjà en train de pâlir, une idée, une histoire, quand le jeu, bien entendu, me paraît en valoir la chandelle !
Les articles sont très souvent écrits bien en amont de leur parution. Pour preuve, j'en ai en ce moment une brochette qui mène jusqu'à la mi-décembre ! Cet espace me permet d'y revenir, tentant de les améliorer, parfois de les démolir pour les reconstruire aussitôt autrement, en meilleure forme par exemple - le temps étant pour cela le meilleur des alliés. Rien ne vaut pour moi, dans le cas, pour essayer de faire au mieux, d'oublier tout, complètement : sorte d'incubation salutaire que subit alors le texte ou son contenu, avec bain de jouvence possible à la clé. Serge pratiquait de même avec ses tableaux.
La rédaction d'un article me prend aussi maintenant beaucoup moins de temps qu'il y a peu encore : une sorte de rodage étant accompli, sans doute, dû à un usage de la liberté d'expression devenu par lui-même à la fois plus familier et plus "pointu". En gros, écrire comme je le fais, c'est faire du sport et mettre en œuvre toute une petite cuisine adéquate sans autre prétention que de se délester par le partage !
Je n'ai pas de méthode particulière de travail, pas de rite interne non plus, de recette toute faite à mettre en pratique, sinon le fait de "m'y tenir" comme on dit, c'est-à-dire d'être "présent" autant que possible, l'esprit ouvert et disponible, "enregistrant" en moi-même, même quand je ne suis pas face à l'ordi; négligeant cependant pour cela bien des choses qu'on considère, trop prosaïquement, plus "matérielles" ou "alimentaires", négligeant, hélas trop souvent, bien des gens aussi, repoussant aux calendes grecques des améliorations ou réparations en tous genres à faire encore dans la maison, etc ! Ainsi va la vie !
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Foire agricole (et littéraire !) d'Ongles le dimanche 14 août 2016
Les auteurs qui présenteront et dédicaceront leur(s) livre(s) :
Associations
- CPIE, www.cpie04.fr
- Groupement des oléiculteurs de Haute Provence et du Luberon, www.oleiculteurs.com
- Université populaire Graines de savoirs, www.grainesdesavoirs.com
Nous vous attendons nombreux – entre 9h et 18h (selon la météo !) – pour échanger et partager autour de cette belle dynamique du Pays du livre et de l’écriture…