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Serge Fiorio - 1911-2011.
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  • Actualités de l'œuvre et biographie du peintre Serge Fiorio par André Lombard et quelques autres rédactrices ou rédacteurs, amis de l'artiste ou passionnés de l'œuvre. Le tout pimenté de tribunes libres ou de billets d'humeur.
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18 juillet 2016

Comptine des douze mois.

  Le beau est ce qui donne à vivre l'innocence du monde.  Eugène Guillevic

Remontée des profondeurs de la mémoire, j'ai trouvé que cette Comptine des douze mois qui a bercé et enchanté bien des gamins et gamines d'autrefois pouvait fort bien aller ici, bras-dessus, bras dessous, avec la peinture de Serge. Laquelle, avec le monde de l'enfance et celui des saisons a toujours été de plain-pied.

(Mais la mémoire ayant ses bons et ses mauvais côtés, j'espère seulement ne pas l'avoir déjà publiée...)

Les Quatre Saisons scanLes Quatre Saisons, 81x100, 1978.

Avec son blanc chapeau de neige, janvier mène le grand cortège !

Février sur le même rang a honte d'être si peu grand.

À ses côtés, c'est mars fantasque, le nez mouillé par la bourrasque.

Admirez avril qui s'avance, son bonnet de fleurs se balance.

Mai joyeux lui donne le bras, vêtu de roses et de lilas.

Juin, les tempes vermeilles, a des cerises aux oreilles.

Sur le chemin sec juillet trotte, il a du foin dans chaque botte.

Août s'en va, couronné de blé, par la chaleur accablé.

Septembre titube et joue avec des grappes sur la joue.

Octobre porte sur sa tête la pomme acide et la noisette.

Novembre, dans ses maigres bras, tient tout un tas de vieux échalas.

Décembre ferme la marche, triste et froid comme un patriarche.

Salut aux douze mois qui marchent trois à trois !

***

 

 

De la part de Jean-François Jung :

Autour de  

GEORGES GLASBERG 

Samedi 23 juillet 2016. 19 h  

Fabrique Notre-Dame,L’Isle-sur-la-Sorgue 

En liaison avec l’exposition inaugurée le 24 juin, qui confirme l’intérêt porté au travail singulier de ce grand photographe disparu en 2009, je propose une rencontre autour de l’image fixe et de l’image animée.  

Les enfants de l’artiste, grâce auxquels j’ai pu préparer cette exposition, seront présents : Annie, qui a suivi le travail de son père et a réalisé nombre de ses tirages argentiques, Alain, qui a œuvré dans la production TV, Jimmy, cameraman puis directeur de la photo et réalisateur.  

Tous se sont donc dirigés, sous l’influence sans doute de cette contagieuse passion pour l’image, vers le domaine « audiovisuel »... Nous en parlerons avec eux. Jimmy nous présentera son curieux essai sur son père, le court-métrage D 76, et évoquera les passerelles entre image fixe et cinéma : elles motivent sa réflexion sur l’image et le temps, cette vie qui palpite dans le cadre encore très fixe des premiers films. Nous nous pencherons ainsi sur un court extrait du film muet Berlin, Symphonie d’une grande ville (1927), chapelet de plans fixes très photographiques, mais tous animés d’un mouvement humain interne : celui de la métropole s’éveillant.  

La rencontre débutera par une projection de quelques photographies de Georges Glasberg qui aident à réfléchir sur le format carré (Rolleiflex) cher aux photographes de cette génération, et qu’il a pratiqué jusqu’en 1965. Je complèterai ce visionnage par une évocation de la photographe Vivian Maier : témoignages éclairants sur le reportage de rue chez cette artiste, qui opérait dans des conditions de visée carrée très proches de celles de Glasberg. Nous échangerons autour d'un verre.  

Jean-François Jung

AFFICHE

Présentation du livret de 17 photographies édité à l’occasion de l’exposition.  

Fabrique Notre-Dame  

31, Cours Fernande Peyre (Cours de la Pyramide). L’Isle-sur-la-Sorgue  

06 07 27 29 77

 

 

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