A propos de critique.
Il est extrêmement rare qu'un critique d'art réussisse à saisir à ce point, avec un tel degré d'acuité intuitive, les particularités essentielles d'un peintre et partant, à situer avec assurance la famille d'esprit de sa peinture. Cela exprimé, de plus, de façon si simple et si concise, en si peu de mots puisque quatre lignes à peine lui suffisent ! Dans le cas présent, il faut savoir que le tour de force est encore doublé du fait que Waldemar-George n'avait eu le loisir d'observer que deux ou trois Fiorio seulement, et tout juste dans le temps limité d'une seule et unique après-midi alors qu'il était de passage chez une amie où, heureuse coïncidence, les tableaux étaient en transit pour une toute prochaine exposition. Il n'en avait jamais vu, non plus, auparavant, pas même un seul en reproduction. En a-t-il connus d'autres par la suite ? Rien de moins sûr, car n'existe pas le moindre indice pouvant le laisser supposer.
Quoi qu'il en soit, on a de bon cœur envie d'applaudir à une telle bienheureuse convergence de qualités : rare perspicacité du regard servie par un évident savoir d'herméneute. Le tout relayé et mis en forme par une plume, elle aussi, de toute première force en le domaine.
Ces lignes sont en écho positif parfait au contenu de la lettre-préface qu'un peu plus haut dans le temps Cocteau adressa à Serge. Lettre-préface dans laquelle le poète s'indigne avec raison de l'usage facile, trop facile, et vain au fond, des sempiternels "sensas ! " ou "du tonnerre ! " qui, comme en pays conquis, viennent sur les lèvres au cours des vernissages ou sous les plumes assermentées du Who's Who culturel pour dire ou traduire, bien pauvrement, en fait, l'admiration la plus enthousiaste.
Bonne ou mauvaise, toute peinture mérite mieux que d'être survolée de la sorte pour que puisse être, a minima, justifiée l'opinion en bien ou en mal portée à son endroit. Mais qui s'y risque vraiment ? Surtout pas les critiques contemporains qui, via les journaux, les livres et les somptueux catalogues d'expositions, sont le plus souvent à la solde, et donc à la botte, des marchands de tout poil et des galeristes de haut vol. Le commerce et l'art ne faisant vraiment pas bon ménage (ce n'est pas là, hélas, un avis bien consensuel !), c'est toujours l'argent que, sur les deux, l'on voit porter la culotte quand, pour le bien commun et le respect dû aux œuvres elles-mêmes, ce devrait être obligatoirement l'inverse.
« Mais mon cher monsieur Fiorio, un chef-d'œuvre par an, cela n'intéresse aucun marchand ! » avait été directement donné en pâture à la fois au rire et à l'indignation du peintre par la langue fourchue d'une célèbre galeriste parisienne.
Pesant finalement dans la balance économique à la façon des multinationales, combien de réels chefs-d'œuvre ne sont-ils pas pris en compte et reconnus tels uniquement en raison d'une valeur marchande bel et bien fabriquée sur mesure de toute pièce ? On les enferme d'ailleurs sans aucune vergogne à triple tour dans des coffres de banque où, complètement dénaturés, ils ne sont évidement pas appréciés à leur vraie juste valeur qui, celle-là, n'est pour sûr en rien matérielle !
En face de quoi, souhaitant sincèrement que ses toiles puissent au contraire atteindre puis toucher tout le monde et surtout n'importe qui, il répugnait toujours autant à Serge d'augmenter, même une année sur deux, un tant soit peu ses prix de vente. Cet habituel « manque de solidarité » flagrant ne manquait jamais de toujours autant scandaliser quelques collègues sans doute plus commerçants que peintres pratiquant eux, de leur côté, des prix faramineux sans cesse à la hausse.
Ce week-end dans le Luberon venez découvrir
TANT QUE LI SIAM
Trio de polyphonie occitane du Mont Ventoux
Concert - sortie de résidence
Le Vendredi 19 Février à APT
20h30 - La Maison En Mouvement
248 avenue Philippe de Girard 84400 APT
Résa : 06 12 92 44 27 ( Petite jauge )
Tarif : 5 €
Concert
Le Dimanche 21 février 2016 à Saint Martin de Castillon
17h30 - chapelle des pénitents
Résa : 06 16 18 82 60
Tarifs : 10 € / 7€ / gratuit -de 12 ans
Les chanteurs des Ateliers de Saint Martin de Castillon et Pantaï en Cor de Bédoin
nous feront le plaisir de chanter quelques chants en première partie de concert.
Concert organisé en partenariat avec l'association Usages du Monde
Tant Que Li Siam
C'est après un travail de recherche et de mise en musique que Damien Toumi, Marie-Madeleine Martinet et Mario Leccia ont créé cette formation musicale originale,
Tant que li siam, alliant textes de tradition occitane et mélodies nouvelles, à capella ou accompagnés de percussions.
Avec Vent'alentour ,ils nous proposent un véritable voyage sur les chemins du Mont Ventoux.
Pour vous donner une idée, vous pouvez écouter quelques morceaux en cliquant ici
Pour en savoir plus sur Tant que li siam c'est sur le dossier de présentation
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Alice Huet
06 16 18 82 60
Chargée de diffusion
La Bande à KoustiK et Tant que li siam