Cantate.

4 janvier 2016

C'est sous l'heureux titre de Cantate que Jean-François Queyras - Les rencontres musicales de Haute-Provence lui doivent tant ! - vient de publier, aux bons soins (décidément toujours aussi impeccables !) d'Isabelle Mercier de L'édition à façon, un fort volume de mémoires pour partager avec sa famille à rallonge et ses nombreux amis, au sens large, une grande tranche de vie qui va - passant, entre autres, par la guerre d'Algérie - de son entrée en religion chez les Frères missionnaires des campagnes jusqu'au décès de Marie-France qui était devenue sa très chère épouse.

Une chose y entraînant une autre, d'appel en appel, nous assistons à une montée en puissance de cette vie généreusement ouverte aux autres par les rencontres et les engagements, en même temps qu'éprouvante par d'autres côtés, aussi bien matériels que spirituels, et cela au plus haut point.

Aussi, nombreuses sont les grandes âmes qui apparaissent et agissent sur nos sens au fil du récit !

Page 70, il y est question de Serge, le peintre de Montjustin ayant tout de suite fait amitié franche et sincère, profonde, avec les artisans-artistes-potiers de renom que Marie-France et Jean-François sont très vite devenus en venant s'installer en famille en Haute-Provence, entre Mane et Forcalquier : « ...plusieurs expositions avec des peintres ou des photographes renommés ont contribué à faire connaître notre présence au milieu des créateurs locaux. Dans les premières années, notre ami de Montjustin, Serge Fiorio, grande figure régionale, a suscité une exposition réalisée à Reillannne en 1983 avec la photographe Martine Franck (madame Henri Cartier-Bresson). Quelle riche amitié que celle de Serge à qui nous pouvons tout confier et qui, dans son immense et simple sagesse, savait remettre les choses à leur place et à leur juste mesure.»

Pas de temps mort, jamais, dans cette vie qui continue tandis que le livre se clôt, lui, au moment du "départ" de Marie-France, sur de saines et sages paroles réconfortantes puisées directement chez le tendre Jacques Prévert :

Ne prenez pas le deuil

C'est moi qui vous le dis

Ça noircit le blanc de l'œil

Et puis ça enlaidit

Les histoires de cercueils

C'est triste et pas joli

Reprenez vos couleurs

Les couleurs de la vie...

« Sur le tard de mon âge », j’ai essayé de raconter l’essentiel de ce qui a été ma vie au milieu de ceux avec qui, à différents moments, j’ai pu la partager. Par ce récit, j’ai voulu raconter une belle histoire, l’histoire multiforme de vies qui se sont déroulées dans l’unité, la continuité et un profond bonheur essentiel... » (Quatrième de couverture).

Si vous souhaitez vous procurer ce livre CANTATE de 170 pages, vous pouvez utiliser le bulletin de commande ci-dessous.

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