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Serge Fiorio - 1911-2011.
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  • Actualités de l'œuvre et biographie du peintre Serge Fiorio par André Lombard et quelques autres rédactrices ou rédacteurs, amis de l'artiste ou passionnés de l'œuvre. Le tout pimenté de tribunes libres ou de billets d'humeur.
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21 décembre 2015

Salut à trois figures du haut pays.

   Je dois ce document - aujourd'hui émouvant, c'est le cas de le dire, à plus d'un titre - à Jean-Yves Royer l'historien et poète de Forcalquier qui m'en a aimablement fourni copie - ce dont je l'en remercie vivement.

Nadalet 1989 scan pClic gauche sur le document pour une meilleure lecture.

Qu'est-ce qu'un Nadalet ?

*

En lien :

Salut à trois figures du haut pays.

 

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Commentaires
I
C'est donc la bouche d'ombre du world wide web qui le dit :<br /> <br /> <br /> <br /> "Le Nadalet, terme occitan que l’on pourrait traduire littéralement par "Petit Noël", est une très ancienne tradition méridionale, remontant au XVIème siècle, qui consiste à sonner quotidiennement les cloches durant les jours précédant Noël.<br /> <br /> <br /> <br /> Cette façon de sonner les cloches se pratiquait tous les soirs à la tombée de la nuit, à partir du 17 décembre (parfois du 13 décembre en certains endroits) jusqu’à la veille de Noël, et chaque carillonneur sonnait en fonction du nombre de cloches qu’il avait à sa disposition, souvent deux ou trois, rarement plus. Il se faisait souvent aider par les jeunes du lieu qui se retrouvaient au clocher dans la joie et la bonne humeur "<br /> <br /> <br /> <br /> et, ailleurs, précise encore :<br /> <br /> <br /> <br /> Nadalet, subst. masc.,région. (Midi de la France). a) Les neufs jours jusqu'à la Noël pendant lesquels on sonne les cloches (Mistral t.2 1886, Lespy-Raym. 1887, Alib. 1966). b) ,,Cantique de Noël`` (Mistral t.2 1886, Lespy-Raym. 1887, Alib. 1966). c) [Languedoc] Sonnerie de cloches pendant les huit jours précédant la Noël (Mistral t.2 1886). C'est la veille de Noël. J'entends les cloches de tous nos clochers qui sonnent nadalet, chant joyeux que quinze jours avant la fête on entend dans l'air du pays, le soir, à trois heures et à neuf (E. de Guérin, Journal, 1840, p.315).
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I
De qui Félicien Brédannes, l'herboriste, est-il le nom ?<br /> <br /> <br /> <br /> La mort de Lulu. On peut utilement relire (C'est toujours utile de relire Pierre Magnan ... et souvent bien plus que ça !) " La Folie Forcalquier" ou l'auteur du roman en fait un personnage de fiction. <br /> <br /> Ce, qu'entre autres, il était devenu depuis bien longtemps du reste !<br /> <br /> <br /> <br /> " C'est ainsi que j'appris la mort de notre Lulu. Il avait été le rossignol importun que tout le monde aimait, en dépit de ses sarcasmes et de la vérité de chacun qu'il ne laissait ignorer de personne. Il avait éclairé notre vie de sa vision du monde qui rendait la nôtre si commune. Aussitôt Forcalquier s'éteignit pour nous tous. Nous étions mornes. On avait retiré le ressort de notre âme. Il nous arrivait de nous dire que nous avions vécu comme des artistes devant le parterre de sa seule présence et que maintenant nous pouvions baisser le rideau de nos turpitudes que nul désormais ne commenterait plus plaisamment <br /> <br /> (...) Lulu avait été le centre de gravité qui fait se soutenir entre eux les astres du ciel. Nous le pleurions en silence, en cachette, sans que les larmes nous coulent des yeux. Les amants s'aimaient avec moins de transports, les trafiquants trafiquaient avec moins d'âpreté, il se faisait moins de plaisanterie au coin des rues et soudain le mutisme s'emparait des groupes lorsqu'on se la contait au plus juste sur le champ du marché, le lundi matin. " Lulu est mort", se disait chacun en soi-même.<br /> <br /> (...) Je renonçai à plusieurs foires, n'ayant pas l'âme à blouser mon prochain avec mes flacons d'orviétan. La mort de Lulu nous avait tous rendus meilleurs. "<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> C'est donc, bien entendu, Brédannes l'herboriste qui est censé s'exprimer ici ...<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> [Ceci n'enlevant du reste rien à cela, un dénommé André Poggio -que je ne connais pas, mais que je salue ici - a révélé dès 1998 dans "Lou Trepoun", publication séderonnaise que ce Félicien possédait par ailleurs un ancêtre ... séderonnais portant le patronyme de ... Grivannes. Herboriste ... et séducteur ! <br /> <br /> On pourra, toujours aussi utilement, relire ce que Pierre Magnan dit également de la découverte de "son" personnage dans "Les romans de ma Provence" ]
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