J'ai lu avec grand plaisir...par André Pierre Fulconis.
J’ai lu avec grand plaisir et admiration l’Habemus Fiorio ! d’André Lombard.
Serge Fiorio, grâce à lui, continue à vivre et survivra, autant que par ses œuvres présentes dans bien des foyers de culture et d’amour et la mémoire des amis et des leurs.
J’en ai aimé le style, attachant et vrai par le surgissement naturel et bienvenu de bonheurs d’expressions vivantes, au sein d’une langue exemplaire, sans afféteries ni facilités.
J’y ai revu l’étendue et la qualité des amis de Serge, qui, tous et toutes sont de la même race, assurés dans leur art comme créateurs en art de vivre, de la simplicité et de la profondeur des grands, par nature capables d’amitié, avides d’autrui, spontanément familiers envers ceux qu’ils reconnaissaient. Avec bien d’autres humbles ou connus, Jean Giono, son cousin, Joseph Delteil, Lucien Jacques, Lucienne Desnoues, Henri Cartier-Bresson, Lanza del Vasto, sont les témoins vivants qu’il suffit de citer pour apprécier Serge Fiorio ; un homme n’est-il pas fait autant des mystérieuses parcelles de ses ancêtres que des parts indicibles de ses amis ?
Ceux qui ont eu, comme nous, la chance de connaître Serge Fiorio, reconnaissent en vérité dans les lignes d’André Lombard, au delà du grand talent du peintre, du maître imagier comme au temps de la grande clarté du Moyen âge, la riche personnalité de l’homme, tout de vraie simplicité et de vraie grandeur.
C’est le troisième travail qu’André Lombard consacre à Serge Fiorio, son ami, de plus de quarante ans, qui choisit son foyer pour y vivre sereinement ses derniers jours à la veille de sa centième année. C’est sans doute qu’il a bien des choses à dire, et que ces choses sont vraies.
André Pierre Fulconis
Serge Fiorio en compagnie d'André Lombard. St-Laurent,Viens, années 90.
NDLR : www.fulconis.com