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Serge Fiorio - 1911-2011.
Serge Fiorio - 1911-2011.
  • Actualités de l'œuvre et biographie du peintre Serge Fiorio par André Lombard et quelques autres rédactrices ou rédacteurs, amis de l'artiste ou passionnés de l'œuvre. Le tout pimenté de tribunes libres ou de billets d'humeur.
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Serge Fiorio - 1911-2011.
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19 juin 2015

Le portrait de...

   Encore un portrait énigmatique quant à l'identité du modèle. Tout ce que je sais - énigme dans l'énigme - c'est qu'il s'agit de celui de... vous ne devinerez jamais : Ferblantine !

Pourquoi donc un tel prénom de foire ou de mauvais théâtre, en toc, qui porte à rire alors que, par contre, ce visage et ce port de tête - à la fois d'une forte et altière physionomie - sont, sans aucun doute possible, ceux d'un grand caractère ? Assurément, il s'agit là - belle, jeune, intelligente - d'une femme de tête : à l'évidence, elle le porte sur la figure.

J'ai entendu Serge l'évoquer furtivement de vive voix avec Paul Geniet, l'ami arlésien connu sous les drapeaux, lors de leur mobilisation de 1939, à Bourgoin, dans l'Isère.

Portrait de Ferblantine par Serge Fiorio

Était-t-elle, en ce temps-là, une amie commune aux deux jeunes militaires ? Ou alors s'agit-il de la femme du couple rencontré en ville qui, apprenant qu'il peignait, prêta alors spontanément un atelier à Serge ? Je regrette beaucoup, toujours autant, de ne pas lui avoir posé plus de questions en tous genres. Hélas, désormais, tous mes mea culpa ne changeront plus rien à cet état de fait.

Agréable et belle à voir, femme d'action sans doute, tout autant qu'intérieure, douce et ferme de visage dans la simplicité à travers laquelle transparaît une très naturelle franchise morale, bien dessinée sous sa chevelure en casque, elle me fait bel et bien penser à une Jeanne d'Arc telle qu'elle se présente habituellement dans mon imaginaire personnel. Serions-nous, là, devant une Jeanne révélée, ayant ôté son casque ? Aucun démenti de certaines de ses qualités essentielles : le regard est direct et franc, le cou puissant, le menton étant celui de quelqu'un de décidé, et même bien plus, de très volontaire.

Ne serait-elle pas, justement, la fille qui en endossa le rôle dans La Procession au village et que Serge peignit à cette même époque - quatre mois plus tard - pérégrinant dans la campagne flanquée de son escorte ? Procession sur laquelle nous donnerons bientôt à lire un peu aussi, dans un prochain billet.

Procession au villageCela, d'autant que sur la droite, derrière le personnage (dans l'un et l'autre tableau), quelques maisons adossées à un haut clocher évoquent un Domrémy natal, comme directement tiré de la légende. D'ailleurs en comparant de visu l'un et l'autre clocher, tous les deux peints en arrière-plan sur chacune des deux toiles, j'ai la très forte impression qu'en fait il s'agit d'un seul, du même. Pour bien m'en assurer, je viens d'extraire le détail de chacun et, en les mettant ci-dessous côte-à-côte : cette hypothèse tient apparemment bien tête à celle prêchant en faveur d'un pur hasard dans leur ressemblance.

Portrait de Ferblantine par Serge FiorioProcession au village, détail

Ferblantine ! Oui, encore une fois, pourquoi ce nom qui la dévalorise et la ridiculise presque, ne lui va pas ? Serait-ce que certains la désignaient sous ce pseudonyme - entendu peut-être - parce que, en leur jargon de soldats, son armure était ainsi réputée si fine qu'elle ne la protégeait pas le moins du monde de certains assauts de leur part ?

Ce qui, d'autre part - pour une Jeanne d'Arc ! -  ferait un tantinet désordre !

Ne reste donc que cette photo prise par Serge lui-même et - Dieu seul sait où ! - l'œuvre peinte, mais pas le moindre pan solide et véridique de son histoire.

 

Traduction d'Agostino :

 

 

   Ancora un ritratto enigmatico per quanto riguarda l’identità del modello. Tutto quel che so – enigma nell’enigma – è che si tratta di … non lo indovinereste mai: Ferblantine(*)!

 

Perché dunque questo nome da baraccone o da avanspettacolo, da quattro soldi, che induce a ridere quando, per contro, il volto e il portamento – di decisa e fiera fisionomia – sono, senza nessunissimo dubbio, quelli di un gran carattere? Sicuramente si tratta di una donna determinata, bella, giovane, intelligente: glielo si legge in faccia. Avevo sentito Serge parlarne di sfuggita direttamente a Paul Geniet, l’amico arlesiano conosciuto sotto le armi, durante la loro mobilitazione del 1939 a Bourgoin, nell’Isère. Che sia stata, a quell’epoca, una comune amica dei due giovani militari? O si tratta piuttosto della donna della coppia incontrata in città che, avendolo saputo pittore, prestò spontaneamente un atelier a Serge? Mi rammarico molto, e mai abbastanza, di non avergli posto molte più domande e del più svariato tenore. Ahimè, ormai tutti questi mea culpa non cambieranno nulla allo stato delle cose.

 

Gradevole e bella a vedersi, senza dubbio donna d’azione e al pari di gran contegno, dolce e di volto fermo attraverso la cui semplicità traspariva una naturalissima franchezza morale, ben raffigurata dalla capigliatura a caschetto, mi fa proprio pensare a una Giovanna d’Arco come si presenta di solito al mio immaginario. Saremmo qui in presenza di una Giovanna rivelatasi nella dismissione del casco? Nessuna smentita di certe sue qualità essenziali: lo sguardo è diretto e schietto, forte il collo, il mento quello di una persona  decisa, direi di più, con una gran forza di volontà. Non sarà per l’appunto la ragazza che ricopriva il ruolo nella Processione al villaggio, dipinta da Serge nello stesso periodo, mentre percorre la campagna attorniata dalla sua scorta? In un prossimo biglietto avremo presto da raccontare qualcosa in più su questa Processione.

 

E ancora, sulla destra, dietro al personaggio (in ambedue i quadri), alcune case addossate a un alto campanile evocano un originario Domrémy, come uscito direttamente dalla leggenda. D’altra parte comparando direttamente i due campanili, entrambi dipinti sullo sfondo delle rispettive tele, ho la netta impressione che si tratti dello stesso, medesimo campanile. Per averne certezza, ne ho estratto da ogni quadro i dettagli e li ho affiancati : questa ipotesi sembra essere altrettanto plausibile quanto quella che la vuole  un caso di fortuita somiglianza.

 

Ferblantine! Sì, per una volta ancora, perché questo nome che la svaluta e quasi la ridicolizza, non gli calza? Sarà che alcuni la designavano sotto questo pseudonimo – inteso forse - poiché, nel loro gergo militaresco, la sua armatura era così popolare così fine che non la proteggeva per niente da certi loro particolari assalti? Il che d’altra parte, per una Giovanna d’Arco, preoccupa un pochettino!

 

Non ci resta allora che questa foto scattata dallo stesso Serge e – Dio solo sa dove – l’opera dipinta, ma nemmeno l’ombra di un elemento che ci assicuri e inveri della sua storia.

 

 NOTA

 

(*) : il nome ci riporta a ferblantier (stagnaio, lattoniere) < da fer-blanc (stagno, latta) a cui si ricollega la ferblanterie (industria o commercio di articoli casalinghi di latta, zinco, ottone, ecc.) Quindi il successivo accenno alla armure (armatura) è direttamente connesso a questa natura metallica che ci consente di poter rendere il suo nome con “Stagnina”.

 

 

Parution d'un nouvel ouvrage du poète Jean-Luc Pouliquen 

 Couv Pouli

   Venu à Rio de Janeiro pour participer, comme poète, à un colloque international consacré à Gaston Bachelard, l’auteur se livre au jour le jour au récit de son voyage. Invité par une philosophe, native de Rio, il va découvrir avec elle, l’ancienne capitale du Brésil sous un angle inédit. Poésie et philosophie vont alimenter leurs échanges et ceux qu’ils auront à l’université avec les étudiants, alors que la ville leur offre quotidiennement un décor grandiose. En même temps qu’il avance dans la présentation de Gaston Bachelard à son auditoire, l’auteur découvre l’histoire et la géographie d’une cité dont il s’aperçoit que les médias ne lui ont proposé que des clichés. Avec une authentique Carioca, il entrera dans le cercle d’intellectuels brésiliens pour qui la France reste une référence, tout en mesurant l’originalité de leur manière d’envisager le monde à la fois sensuelle et baroque.

À RIO DE JANEIRO

AVEC GASTON BACHELARD

Broché : 146 pages

Langue : Français

ISBN-10 : 1511638907

ISBN-13 : 978-1511638906

Dimensions : 14 x 0,4 x 21,6 cm

Prix : 6,30 €  Diffusion : Amazon

Un autre ouvrage du même auteur, toujours concernant Bachelard et plusieurs autres encore sur des sujets différents : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=24085

Son blog est également de belle qualité : L'oiseau de feu du Garlaban 

 

Et bien sûr: /archives/2015/06/13/32203585.html

ET ENCORE :

Ben lo bonjorn,
Bessai va sabetz ja que si poù donar son vejaire a prepaus de l'occitan subre France tv info ?
Non, alora, leu-leu veire lo liame e fasetz virar !
a leu
Chòa

 

 

 

 

 

 

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