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Serge Fiorio - 1911-2011.
Serge Fiorio - 1911-2011.
  • Actualités de l'œuvre et biographie du peintre Serge Fiorio par André Lombard et quelques autres rédactrices ou rédacteurs, amis de l'artiste ou passionnés de l'œuvre. Le tout pimenté de tribunes libres ou de billets d'humeur.
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Serge Fiorio - 1911-2011.
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9 juin 2015

Première photo d'Habemus Fiorio !

   Une couverture, si l'on veut, en forme de devinette, dont la réponse est exclamée tout en haut, en blanc, dans le ciel ! Le plus beau compliment vient de Sylvie Giono qui la trouve « joyeuse, comme Serge l'était ».

Habemus F

Mais notre ami François Mangin-Sintès est d'un autre avis, celui-là pourtant lui aussi plein de sens :

   Pour ma part, autant j'ai été d'entrée très enthousiaste sur le choix du titre que j'aurais défendu bec et ongle, autant je le suis moins sur l'illustration trop caractéristique du seul aspect naïf de l'œuvre. C'est, à mon sens, précisément là où l'immense majorité situe Serge et d'où il faut l'en sortir pour enfin le placer parmi les créateurs les plus originaux de son temps. Imperméable aux modes et à la tentation des marchands, imperturbable, acharné à peindre l'Homme et la Nature en dehors de toute historicité et cependant parfaitement attentif et conscient des évènement qui ont bouleversé le monde et sa propre vie ; tout cela dans un style tout imprégné de mystère, de musique, de poésie, mais aussi d'espaces infinis, ce qui le situe en compagnie des plus grands penseurs ou des mystiques, comme tu voudras, avec pour seule morale, la possibilité d'un monde possible et meilleur. Voilà pourquoi le titre choisi, avec sa charge symbolique (religieuse), renferme en soi l'espoir de l'arrivée d'un homme et d'un art nouveaux.

Il me semble que ce seul aspect naïf est encore plus accentué du fait qu'il s'agit d'un
dettaglio. Et ce détail me gène d'autant plus qu'il ferme l'espace alors que le titre sonne comme une ouverture, précisément la marque de fabrique de ce style unique avec ses vues qui surgissent d'en-haut (Dieu?), ses vues plongeantes et symphoniques et néanmoins silencieuses. Je n'ai pas de tableaux précis à te proposer, je pense à un Patinir qui est aussi un Fiorio !

L'ouvrage est disponible depuis début avril dans les Maisons de la presse d'Apt et de Forcalquier, chez Bibi bien entendu, et sur les marchés de la région chez le bouquiniste Jacky. Il sera  bientôt présenté au cours de la toute prochaine exposition Fiorio de Gréoux-les-bains, cet été, (du 30 juin-15 septembre ainsi que sur le stand des Métiers du livre à la Foire Agricole d'Ongles, le 9 août.

Maintenant, après tout cela, vivement que sonnent Les Très Riches Heures du peintre Serge Fiorio ! Et les quarts et les demies !

 

 

Traduction d'Agostino :

 

 Habemus Fiorio ! : il primo scatto

 

   Una copertina, se si vuole, in forma di indovinello la cui risposta è posta in alto, bianca esclamazione nel cielo. Il complimento più bello viene da Sylvie Giono che la trova « gioiosa come lo era Serge ».   

Ma di altro condivisibile avviso è l’amico François Mangin-Sintès :   

Per quanto mi riguarda, tanto sono stato all’inizio entusiasta sulla scelta del titolo, che avrei difeso coi denti e con le unghie, quanto lo sono meno a riguardo dell’illustrazione così sbilanciata su quella sua caratterizzazione naïf. A mio avviso è proprio qui che la stragrande maggioranza situa Serge, ma da questa collocazione bisogna farlo uscire per porlo tra i creatori più originali del suo tempo. Impermeabile alle mode e alla tentazione mercantile, imperturbabile, ostinatonel dipingere l’Uomo e la Natura al di fuori di qualsivoglia storicità e tuttavia perfettamente attento e cosciente degli avvenimenti che hanno portato la tribolazione nel mondo e nella sua vita; il tutto in uno stile impregnato di mistero, di musica, di poesia ma anche di spazi infiniti, mettendolo in compagnia dei più grandi pensatori o dei mistici, come meglio gradisci, avendo come tensione morale la possibilità di un mondo fondamentalmente migliore. Ecco perché la scelta del titolo, con la sua carica simbolica (religiosa), racchiude in sé la speranza dell’avvento di un uomo e di un’arte nuovi.   

Mi pare che questo esplicito aspetto naïf venga ancor più accentuato dal fatto che si tratta di un dettaglio. E questo dettaglio disturba in quanto racchiude lo spazio quando il titolo suona invece come un’apertura, vale a dire il marchio di fabbrica di questo stile unico, con le sue visuali che scaturiscono dall’alto (Dio?), profonde, sinfoniche e nondimeno silenziose. Non ho quadri precisi da proporre ma penso a un Patinir che a suo modo è un Fiorio!   

Il libro è disponibile dall’inizio di aprile nelle edicole di Apt e Forcalquier, da Bibi ovviamente e nei mercati della regione presso la bancarella di libri di Jacky. Verrà inoltre presentato nel corso dell’imminente mostra estiva di Serge Fiorio a Gréoux-les-bains (dal 30 giugno al 15 settembre p.v.) come pure presso lo stand di Métiers du livre alla Foire Agricole di Ongles, il 9 agosto prossimo.   

E adesso, dopo tutto ciò, stanno già suonando Les Très Riches Heures du peintre Serge Fiorio ! Coi quarti e le mezze !

 

 

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