Sur une photo de Chagall.
Quand j'ai vu cette photo de Chagall, j'ai cru découvrir un frère jumeau de Serge : même raie sur le côté, même nœud de cravate bien ajusté, même costume impeccable strictement repassé, etc !
Photo Jacques Gomot, 1970.
Mais je dois dire que ce qui m'a tout de suite le plus frappé dans la ressemblance, c'est le même regard aimant, émerveillé, la même lumière, y compris dans celle baignant leur atelier respectif. La même unité dans un naturel sans masque.
Et cela se poursuit jusqu'au cœur, aussi, de leur personnalité d'artiste, il me semble : profondément oniriques tous les deux dans leurs œuvres, enthousiastes. Chacun avec des sujets et des moyens bien personnels, particuliers ; mais les deux, bien que d'esprit différent, possédés d'un même feu. Celui qui éclaire tout autour, irradiant, mais ne brûle pas le moins du monde !
Puis, encore, chez tous les deux, et selon la formule sur mesure que j'aime beaucoup de Gérard Allibert à propos de la peinture de Serge : « C'est un prodigieux mystère que cette intercession du rêve en faveur du réel.» Chacun des deux œuvres peints étant à l'évidence le lieu privilégié d'une Pentecôte d'amour en images.
Deux ouvrages et un blog pour continuer, de ce pas, sur les chemins de la poésie :
Les_enfants_sont_des_poètes de Jean-Luc Pouliquen, dont on peut par ailleurs consulter l'excellent blog à l'adresse suivante :
ET :
Souscription_livre_DESSINS_Lucien_Jacques (L'édition étant limitée, il n'y en aura peut-être pas pour tout le monde.)
ET PUIS :