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Serge Fiorio - 1911-2011.
Serge Fiorio - 1911-2011.
  • Actualités de l'œuvre et biographie du peintre Serge Fiorio par André Lombard et quelques autres rédactrices ou rédacteurs, amis de l'artiste ou passionnés de l'œuvre. Le tout pimenté de tribunes libres ou de billets d'humeur.
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Serge Fiorio - 1911-2011.
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7 août 2014

Sur le chevalet.

   Que bout-il aujourd'hui à l'atelier dans la peinture de Serge ?

De la neige, à perte de vue avec, tout au bout, comme dans un rêve, la silhouette d'un gros village — plus qu'on ne voit — qu'on devine, éclairé sur le noir charbonneux du ciel. Visiblement, le tableau n'est pas tout à fait terminé, reste encore au peintre à parer la neige de quelques uns des somptueux détails végétaux dont il a le secret : « Mais ce sera tout pour cette fois ! » me semble-t-il l'entendre dire, comme pour se défendre, tout en s'exécutant.

Atelier

Photo X.

Pourtant, un cavalier solitaire surgira encore, au dernier moment, de l'imagination du peintre qui va le faire s'engager illico, en quête muette, sur le mince ruban du chemin : pièce maîtresse pour une histoire à construire ! Thème musical avec reprise, en quelque sorte !

Peut-être fera-t-il exister un gros arbre — mort ? — gesticulant sur place pour lui-même, en totem de la solitude.

Nacrée et lumineuse comme les parois d'un coquillage sera finalement cette Neige au tempérament également orageux.

Noblesse idéale de l'homme à cheval, maître de sa monture.

Très volontairement dépouillée, la toile semble être une méditation peinte, pas un mirage !

Traduction de notre ami Agostino Forte :

Sul cavalletto

 

E lì nello studio, cosa bolle oggi in pentola nella pittura di Serge ?

 

Neve a perdita d’occhio con in fondo, come in un sogno, il profilo di un grosso villaggio (che s’indovina più che vedere) rischiarato nel cielo fuligginoso. Chiaramente il quadro non è affatto ultimato e resta ancora al pittore di ornare la neve con qualcuno dei suoi sontuosi dettagli vegetali dei quali detiene il segreto : « Ma per questa volta è tutto ! » mi sembra di sentirgli dire – come a giustificarsi – mentre si appresta a dipingerli.

 

Eppure, all’ultimo momento, dall’immaginazione del pittore apparirà ancora, in silenziosa ricerca, un cavaliere solitario che verrà imbarcato all’istante sul sottile nastro di cammino: scena principale di una storia tutta da costruire. In un certo senso, tema musicale con ripresa.

 

Magari darà luogo a un  grande albero (morto?) erto nella propria immota gestualità, come un totem della solitudine.

 

Alla fine, questa Neve - dal temperamento parimenti temporalesco, diverrà madreperlacea e luminosa come l’interno di una conchiglia.

 

Nobiltà ideale dell’uomo a cavallo, padrone della sua cavalcatura.

 

Così pervicacemente spoglia, la tela sembra essere una dipinta meditazione, non un miraggio !

 

A ne pas manquer : la rencontre de deux grands peintres au Château de Caseneuve, en pays d'Apt : Auguste Chabaud et Serge Ripert.

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