Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Serge Fiorio - 1911-2011.
Serge Fiorio - 1911-2011.
  • Actualités de l'œuvre et biographie du peintre Serge Fiorio par André Lombard et quelques autres rédactrices ou rédacteurs, amis de l'artiste ou passionnés de l'œuvre. Le tout pimenté de tribunes libres ou de billets d'humeur.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Serge Fiorio - 1911-2011.
Newsletter
40 abonnés
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 364 721
1 juillet 2014

Autoportrait en abyme ?

   Serge est ce cavalier solitaire faisant route — ici peut-être un peu à l'aventure — au cœur d'une extraordinaire clairière de lumière révélatrice d'un certain environnement. Il est partie prenante, émerveillé sans doute, de ce spectacle soit-disant météorologique — à vrai dire état d'âme d'un temps intérieur — qu'il nous restitue par tableau interposé, en peintre, devant ce qui lui arrive : ce qu'on appelle le mauvais temps n'est visiblement pas de même nature pour tout le monde !

Par leurs capacités, leur réelle médiumnité, les artistes ont, de ce côté là, des avantages majeurs sur le commun des mortels pour, quels qu'ils soient, en faire quelque chose, le vivre à un niveau tel qu'ils n'ont rien à craindre ni à perdre à s'en inspirer, bien au contraire !

neige et cavalier

Photo dd.

Plus bas dans l'échelle interprétative, on voit que le Luberon (si tant est qu'il ait ici servi de modèle) n'est décidément pas pour Serge ce pôle touristique où l'on vient de très loin pour s'y dorer la pilule au soleil ou s'éclater en groupe autour d'une incontournable piscine aux couleurs hollywoodiennes !

Rien à voir, non plus, avec cette Haute-Provence — faussement rouge et or, à l'esprit complètement dénaturé — pour bobos en mal de paradis qu'exploitent avec maestria, mais sans vergogne, les marchands de biens, de bio, de zen, et de cartes postales !

Dieu merci,  le rendement d'un bon peintre est tout autre !

Traduction d'Agostino :

Meta-autoritratto?

   Serge è quel cavaliere solitario in cammino – forse in corso d’avventura – al centro di una straordinaria apertura luminosa rivelatrice di un particolare spazio. Egli è parte coinvolta e meravigliata di questo apparente spettacolo meteorologico (ma in realtà stato d’animo di un tempo interiore) che lui, da pittore, a cospetto di ciò che gli succede, ci riproduce per interposto quadro: quello che si dice il brutto tempo non assume evidentemente lo stesso significato per tutti.

Dal punto di vista delle loro capacità, della loro caratteristica di medietà, gli artisti godono, rispetto alla gente comune, di maggiori opportunità - quali che siano - di creare qualcosa, viverlo a un livello tale senza che abbiano nulla da temere o da perdere a ispirarvisi, anzi.

Più in basso nella scala interpretativa, ci si avvede che per Serge il Luberon (posto che possa essere servito qui da modello) non è affatto quel polo turistico nel quale si giunge da molto lontano per consolarsi al sole o divertirsi attorno a un’immancabile piscina dai colori hollywoodiani!

Niente a che fare nemmeno con questa Alta-Provenza -  falsamente rossa e oro, dallo spirito completamente snaturato -  per borghesi in cerca di paradisi che utilizzano con maestria, ma senza vergogna, gli agenti immobiliari, i negozi bio, i centri zen e i negozietti di cartoline.

Grazie al cielo, il beneficio di un buon pittore è tutt’altra cosa.

 

 

 Des nouvelles d'Alain Paire :

 Bonsoir, voici ce lien vers un document "Artaud à Marseille"

Deux autres films de durée analogue sur le même site
Simone Weil sur ce lien
Walter Benjamin à Marseille, sur cet autre lien
cordialement, A.P



 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité