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Serge Fiorio - 1911-2011.
Serge Fiorio - 1911-2011.
  • Actualités de l'œuvre et biographie du peintre Serge Fiorio par André Lombard et quelques autres rédactrices ou rédacteurs, amis de l'artiste ou passionnés de l'œuvre. Le tout pimenté de tribunes libres ou de billets d'humeur.
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Serge Fiorio - 1911-2011.
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28 juin 2014

Bûcheronnage.

    Dans une lettre à Paul Geniet écrite dans les premiers temps de l'installation de la tribu Fiorio à la ferme du Vallon, à Campsas, dans le Tarn-et-Garonne, Serge fait part de ses journées de bûcheron. Je le cite ici seulement de mémoire : « La forêt va de nouveau retentir de chants et de coups de hâche » ; il y parle aussi du « grand fracas d'arbres qui tombent. »

Tout cela, cette ambiance si particulière, le peintre ne l'oubliera pas. D'autant plus qu'en 1947, une fois arrivé à Montjustin il leur faudra, bien sûr, de nouveau couper du bois s'ils ne veulent pas se retrouver tous et toutes gelés comme des glaçons dans le vieux presbytère délabré qu'ils habiteront au sommet du village. Bâtiment qui est bien un peu (beaucoup !) « l'hôtel des courants d'air. »

L'exercice de dessiner les ouvriers de la carrière de Taninges dans les diverses attitudes que nécessitaient alors les divers maniements de la pelle, de la pioche, de la masse ou de la fourche triandine, le déplacement ou le transport d'une grosse pierre, continue, dans le thème du bûcheronnage, de porter ses fruits, facilitant les choses au peintre par les leçons apprises plus haut donc, en autodidacte. Salutaire apprentissage !

Bûcheronnage

Photos Coen.

La scène où le personnage le plus sombre dont ne voit pas le visage, bras tendus, soulève devant nous un tronc, me semble être une scène funéraire : une levée du corps, justement. Ces hommes prennent soin des troncs comme on prend soin des morts, comme on les prépare. Et en fond de décor, en rideau de scène, vu comme dans une vitre transparente ou un miroir sans tain, l'image du Paradis des arbres, où ils repoussent dans une autre vie plus belle encore semble-t-il, renaissent ; des arbres de toutes tailles et de toutes les essences dont les feuillages, tous différents, disent la vitalité. 

 

Traduzione a cura di Agostino Forte :

 

Il taglio degli alberi

 

   In una lettera a Paul Geniet scritta durante i primi tempi dell’insediamento dei Fiorio alla fattoria del Vallon, a Campsas, nel Tarn-et-Garonne, Serge parla delle sue giornate da boscaiolo e qui lo cito facendomi aiutare dalla memoria: « La foresta va di nuovo risuonando di canti e colpi d’ascia » ; ma parla anche del « gran fracasso d'alberi che si schiantano. » Il pittore non dimenticherà più quell’atmosfera particolare. Va tenuto conto che arrivando a Montjustin, nel 1947, sarà necessario rimettersi a tagliare legna se non vorranno ritrovarsi  gelati come ghiaccioli nel vecchio presbiterio in rovina che andranno ad occupare nella parte alta del villaggio: un edificio che è un po’ (molto) « l'hotel delle correnti d'aria. »

Forca a tre denti da sterratore

 La triandine o forca a tre denti

L’esercizio di disegnare gli operai della cava di Taninges nelle diverse pose dovute al differente impiego della pala, del piccone, della mazza o della forca a tre denti oppure per lo spostamento o il trasporto di un masso, continua, nel soggetto del taglio d’alberi, a portare i suoi frutti, facilitando le cose al pittore attraverso le lezioni apprese da autodidatta in precedenza. Salutare apprendistato.

 

La scena in cui il personaggio più scuro del quale non si vede il viso, con le braccia tese, solleva davanti a noi un tronco, mi sembra essere una scena funeraria: quasi la sistemazione di una salma . Questi uomini si prendono cura dei tronchi come ci si prende cura dei morti, come quando li si prepara. E sullo sfondo, a mo’ di sipario, visto come in un vetro trasparente o uno specchio senza foglia1, l’immagine del Paradiso degli alberi, nel quale sembrano rispuntare, rinascere a miglior vita; alberi di tutte le dimensioni e di tutte le specie il cui variegato fogliame ne esprime la vitalità.

Il paradisiaco sipario arboreo

 

Paesaggio di Xvarnah, Antologia persiana, 1398

Il paradisiaco paesaggio persiano di Xvarnah (miniatura)

 

 NOTA:

1: la foglia si riferisce a quel velo di stagno che posto sul vetro e immerso in un bagno di mercurio dà la possibilità di riflettere.

Altri articoli che riguardano il taglio degli alberi sul presente blog:

http://sergefiorio.canalblog.com/archives/2016/06/08/33926968.html

http://sergefiorio.canalblog.com/archives/2016/06/09/33931507.html

 

 

 

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