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Serge Fiorio - 1911-2011.
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  • Actualités de l'œuvre et biographie du peintre Serge Fiorio par André Lombard et quelques autres rédactrices ou rédacteurs, amis de l'artiste ou passionnés de l'œuvre. Le tout pimenté de tribunes libres ou de billets d'humeur.
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Serge Fiorio - 1911-2011.
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21 avril 2014

Premiers paysages.

   Les Paysages de la première grande décennie à Montjustin sont le plus souvent à l'image d'un paradis selon son cœur : de grands espaces ouverts, sauvages ou alors méticuleusement cultivés, ordonnancés, sous un grand ciel sont l'effet évident de la récente découverte frappante des paysages hauts-provençaux dont la représentation en est faite en général de préférence à vol d'oiseau

Ce que le peintre ressent à son installation en ce pays l'enchante par l'heureuse rencontre qu'il y fait de nouvelles et inépuisables sources d'inspiration, par un accord profond, d'abord, une communion féconde entre l'esprit de son art et les motifs auxquels, armé de son métier,  il se confronte tout de suite avec passion.

Sans parler de la qualité et des pouvoirs inattendus de la lumière !

Il peint alors large, et profond dans le temps, le portrait en facettes, sous chacune des saisons, d'un territoire dont l'homme a pris possession dès que la mer s'en fut retirée mais où les deux cohabitent encore en un parfait et plein accord : les cultures, chemins, habitations sont en adéquation avec le corps de la terre, les mouvements des masses, les plis en vagues, les courbes du terrain.

Parfois uniquement paysagiste pur, il ne raconte rien de plus que « ce qu'il y a » ; la terre y est peinte nue et crue, sans âme qui vive, hormis la sienne, tellurienne, enveloppée dans le regard du peintre.

L'élément terre est le signe évident de sa peinture, le lieu le plus fréquent de son apothéose faite d'un bon équilibre entre la lumière et la matière colorée, somme toute, mise à son service.

Premiers paysages

 

 Traduction de notre ami Agostino Forte.

Primi paesaggi

   I ‘Paesaggi’ del primo memorabile decennio a Montjustin sono perlopiù ad immagine di una concezione paradisiaca: gli ampi spazi aperti, selvaggi oppure meticolosamente coltivati, ordinati sotto un gran cielo. Sono l’effetto evidente della scoperta, recente e sconcertante, delle vedute alto-provenzali per le quali di solito viene previlegiata una rappresentazione a volo d’uccello.

Fin dal suo insediarsi in questi luoghi il pittore subisce una fascinazione che è frutto delle nuove ed inesauribili fonti di ispirazione, innanzitutto per una sintonia profonda, una comunione feconda tra lo spirito della sua arte e i motivi coi quali si confronta con passione e con le armi del mestiere.

Senza tralasciare la qualità e le inaspettate virtù della luce.

Pittura quindi di ampio respiro e immemore profondità temporale dalla quale emerge - nei suoi vari aspetti in cadenza stagionale, il ritratto di un territorio di cui l’uomo aveva preso possesso, fin da quando il mare se n’era ritirato, ma dove entrambi coabitano ancora in una reciprocità piena e perfetta: i coltivi, i sentieri, le case sono in accordo col corpo della terra, i movimenti delle masse, le forme ondose, le curve del terreno.

E quando ritrae esclusivamente il puro paesaggio, non racconta altro che « quello che c’è »: la terra vi è rappresentata nuda e cruda, senz’anima viva fuorché la propria, tellurica, avviluppata nello sguardo del pittore.

L’elemento terra è il segno visibile della sua pittura, il luogo più frequente della sua apoteosi ottenuta da un buon equilibrio tra luce e materia colorata. Il tutto, profuso a sua disposizione.

 

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