Parution d'un nouveau livre de Dominique Bal : Le Balandran.
Dossier le Balandran
Dominique Bal dominique_bal@yahoo.fr
Le village 04110 Montjustin
06 63 43 75 68
Parution du roman « Le Balandran »
Bonjour, j’ai le plaisir de vous informer que mon roman « Le Balandran » vient d’être publié et peut être consulté sur le site internet de Mon Petit Editeur :wwwmonpetit editeur.com
Le livre est disponible au format papier et au Format numérique (PDF)
Contact direct : diffusion@monpetitediteur.com
Pour les amis géographiquement proches, le livre est disponible chez l’auteur et dans les bonnes librairies de la région.
Longtemps j’ai volé des mots au silence
Des mots de neige pour faire fête à mes amis
Qu’en avalanche ma romance
Par mille échos les multiplie
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Du même auteur : Mauve ou Le sourire d’Eros (Edition à façon 2011)
Chants Récits et Propos mêlés (Mon petit éditeur 2012)
Dominique Bal est également auteur-compositeur –interprète de chansons :
1 CD Plain Chant
1 CD Passe et chante le temps
Dominique Bal a sculpté le bois pour vivre, la musique pour chanter et les mots pour rêver.
Depuis quelques années il vit en Haute Provence.
Toute société génère une classe dominante et celle-ci impose ses règles, ses valeurs –matérielles, sociales, spirituelles etc. - à tous les milieux qui la compose ; de plus, quand c’est possible, elle balise de lois ces valeurs afin d’empêcher qu’on les transgresse.
Dans les puissantes et riches Hautes Terres du monde Occidental, relativement démocratique et libre, la Grande Bourgeoisie régnante qui, en sous main dirige tout y compris l’Etat, laisse pourtant la possibilité à tous ses citoyens d’accéder à différents postes, y compris les plus élevés - dans une certaine mesure, à condition qu’ils ne soient pas trop dominants (!) - Pour cela, par ses Petites et Grandes Ecoles, elle forme et fait appel à une véritable Méritocratie, qu’elle décore de diplômes, pour diriger ses affaires, sans pour autant intégrer ceux qui ne font pas parti du Sérail. (L’Aristocratie, ancienne classe dominante, obtient pourtant quelques faveurs, quelques portes ouvertes, les clefs de la particule flattant encore quelques envieux, parvenus ou nostalgiques. )
Tout Maître a besoin d’Ouvriers, de Serviteurs, de multiples Subalternes à tous les échelons du Système, pour prospérer et assurer la Croissance et l’Ordre, afin de garantir une certaine stabilité à l’ensemble.
Dans ce cadre sociologique - des années 65-70 - succinctement décrit, j’ai à la fois conduit et suivi mon héros pour essayer de comprendre sa démarche.
Dans la société où il vit, après une plutôt belle réussite personnelle et socioprofessionnelle, pourquoi éprouve-il à un moment, le besoin de se remettre en question de façon radicale pour échapper à ce qu’il juge être et vivre une imposture ? Cela l’entraîne à remettre aussi en question les valeurs de la sus-dite société voire de les contester. Est-ce pour des raisons d’éthiques, de morale purement personnelle ou par référence à des obligations idéologiques, religieuses etc. qu’il opère cette petite révolution sur lui-même, sur les autres et le système dans lequel tout cela tourne et fonctionne ?
« Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà » écrivait Pascal.
Notre homme qui parcours le monde franchit bien d’autres montagnes, d’autres valeurs, d’autres Vérités, mais aussi affronte d’autres réalités violentes et crues, qui le mettent en décalage et en contradiction avec les siennes et celles confortables de son pays.
Il prend entre autre conscience des terribles exactions commises depuis des siècles par ce monde hautement civilisé qui est le sien, et qui continue à les faire subir à la plus grande partie de cet autre monde, évidemment sauvage et barbare, sur lequel il fait donc cruellement main basse pour bâtir ses profits et son opulence : esclavagisme, exploitations en tous genres, colonialisme, génocide etc.
Il choisit alors de se donner un temps et un espace de réflexion ; il se met provisoirement en marge de ce monde chaotique et contradictoire qui le bouleverse, le renverse au point d’avoir du mal à se tenir debout, c’est à dire en accord avec lui-même.
Y parviendra-t-il ? Au mutisme et aux archétypes des sens multiples du monde –religieux, idéologiques, philosophiques etc.- il décide d’élever le sens de sa propre voix.
Mais une société admet mal que l’on se révolte, que l’on conteste les valeurs qui la cimentent et la stabilisent, surtout venant de la part d’un de ses membres qui en a usées, tiré profits et qui, d’une certaine façon, est entrain de trahir.